Cet article date de plus de trois ans.

Le 7e festival du cinéma musical Fame débute : partagez 15 films inédits à la demande

C'est le troisième festival de cinéma en France en moins d'un mois sur le web. Une autre façon de vivre une expérience commune.

Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'affiche du festival de cinéma musical Fame 2021. (LA GAITE LYRIQUE)

Les festivals de cinéma, du livre, de théâtre, de musique ou encore de danse rassemblent des passionnés autour de leur passion. En période de "pseudo confinement", comment vivre cette communauté ? C'est ce qu'offre le festival Fame sur le cinéma musical, du 18 au 25 février sur la plateforme MK2 Curiosity. Le plus important est qu'il est accessible ainsi à un plus large public par sa diffusion universelle. Il offre l'occasion de se réunir à trois-quatre amateurs pour échanger le temps dun après-midi, comme dans un "vrai" festival.

Ce troisième festival de cinéma en France en moins d'un mois sur le web constitue une autre façon de vivre une expérience communautaire.

Une palette musicale foisonnante

Hasard ? La dominante de cette 7e édition est quasi-exclusivement documentaire. Des captation de concerts, histoire musicale et portraits issus des musiques actuelles : rock, pop, rap, électro… Seul film de fiction, dans la section "rétro", Liquid Sky est une histoire d’extraterrestres très eighties. Un must.

D'un concert inédit de Jarvis Cocker (Pulp) aux pionnières de la musique électronique, de l’expérimentation noise de Shane MacGowan au leader de The Pogues, en passant d’une histoire du blues à Memphis à la scène Soundcloud Rap qui a bouleversé le hip-hop avec une énergie punk : la palette est colorée et contemporaine. À l’image de la Gaîté lyrique, à Paris, organisatrice du festival. En ces temps de carence de cinéma et de concerts, pourquoi ne pas retrouver les deux rassemblés dans le partage ?

Jarvis Cocker (Pulp) en live dans une grotte en ouverture

Ce concert inédit de Jarvis Cocker (Pulp) accompagné de son nouveau groupe, à l’occasion de la sortie de l’album Beyond The Pale au printemps dernier, est une expérience sensorielle étonnante, à la fois expérimentale et très humaine.

Le projet évoque Berlin de Lou Reed filmé par Julian Schnabel en 2003 (Lou Reed Berlin). D’ailleurs, Jarvis Cocker n’est pas très loin du New-yorkais dans ce concept album, au sujet toutefois différent. Il pose la question de l'ordre dans la civilisation. On pense aussi à Léonard Cohen et David Byrne, Jarvis Cocker prenant sur un morceau des intonations à la Bowie. Si l’orchestration, avec harpe celtique et violon, relève de la même exigence, la mise en images est radicalement différente. Frontal et sobre chez Reed/Schnabel, elle est ici captée dans une grotte avec un light-show spectaculaire et hypnotique. Rythmée par des échelles de plans et un montage au cordeau, elle est digne des meilleurs concerts filmés.

Tourné pendant le confinement en live et sans public au "centre de la Terre", l’expérience est intense sur 52 mn. D’une musicalité imagée splendide et envoûtante, le film Beyond the Pale - Live from the Center of the Earth, de Iain Forsyth et Jane Pollard, en compétition, est promis à un brillant avenir. 

Mode d’emploi

Rien de plus simple pour voir tous ces films : rendez-vous sur le site Fame à la Gaîté lyrique. Vous retrouverez tous les films, les performances, les tables rondes et la billetterie virtuelle. Du jeudi 18 au jeudi 25 février, sur MK2 Cruriosity

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.