"La Reine des neiges" de Disney : record de recettes pour un film d'animation
Après sa sortie le 14 mars au Japon, "La Reine des neiges" est devenu le film d'animation ayant enregistré le plus de recettes de l'histoire du cinéma, se plaçant premier au box-office, tous studios confondus, dans sa catégorie.
Les recettes internationales du film s'élèvent à 1,072 milliard de dollars, battant le précédent record détenu par "Toy Story 3", à 1,063 milliard de dollars en 2010. En France, le film a rassemblé plus de cinq millions de spectateurs depuis sa sortie le 4 décembre
Aux seuls Etats-Unis, le film de Chris Buck et Jennifer Lee a remporté 398,4 millions de dollars, le plaçant en quatrième position pour un film d'animation, derrière "Toy Story 3" (Disney/Pixar en 2010), "Le Roi lion" (Disney en 1994) et "Shrek" (Dreamworks en 2001).
Après un départ record des ventes de DVD et Blu-ray aux Etats-Unis, "La Reine des neiges" arrive dans les bacs en France jeudi prochain, 4 avril. Couronné Oscar du Meilleur film d'animation et Meilleure chanson, la B. O. du film est également un franc succès, avec le titre chanté par Ida Menzel, "Let it Go", avec 50.000 unités vendues. La version française, chantée par Anaïs Delva, "Libérés Délivrée", a été vue plus de 13 millions de fois sur Youtube
S'il y a de plus en plus de films d'animation sur les écrans, alors que tous les grands studios américains (Dreamworks, Universal, 20th Century Fox, Paramount) ont désormais leur propre département, Disney demeure la référence majeure dans ce domaine. Le succès de "La Reine des neiges" s'explique sans doute par la référence à un conte d'Andersen universellement connu. Un classique chez Disney : "Blanche-neige et les sept nains" (1937), "Pinocchio" (1940), "Cendrillon" (1950), "La Belle au bois dormant" (1959), "La Petite sirène" (1990)…
Pourtant, le film n'a plus grand-chose à voir avec l'original du conteur danois. Mais cette version de "La Reine des neige", après un premier quart d'heure ciblant les petites filles en mal de princesses, bascule dans un scénario beaucoup plus mature, dans la continuité de "Raiponce" (2010) ou "Rebelle" (2012), avec leur discours féministe en abîme, tout en entretenant la magie Disney.
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