Mort de Jean-Paul Belmondo : l'hommage national jeudi aux Invalides sera ouvert au public

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Jean-Paul Belmondo dans "L'Homme de Rio" (1964) de  Philippe de Broca. (COLLECTION CHRISTOPHEL / DEAR FILM PRODUZIONE / LES FILMS ARIANE / ARTISTES ASSOCIES)

La légende du cinéma français s'est éteinte lundi à l'âge de 88 ans. Ses obsèques se tiendront vendredi à l'église Saint-Germain-des-Prés.

Ce qu'il faut savoir

Un hommage national sera rendu à Jean-Paul Belmondo, a annoncé l'Elysée mardi 7 septembre, au lendemain de la mort de ce monstre sacré du cinéma français, âgé de 88 ans. La cérémonie aura lieu jeudi à partir de 16h30 dans la cour des Invalides. Les fans de l'acteur pourront saluer sa mémoire : la présidence précise à France Télévisions et franceinfo qu'un millier de places seront ouvertes au public, sans réservation, et que des écrans géants seront installés sur l'esplanade pour voir la cérémonie, où Emmanuel Macron prononcera un discours.

 Les funérailles prévues vendredi. La cérémonie se tiendra également à Paris, à l'église Saint-Germain-des-Prés, a annoncé son avocat. Elle sera suivie d'une crémation dans l'intimité.

 "Bébel" à la une de la presse. Le visage du "magnifique" s'étale sur les unes des quotidiens au lendemain de son décès à l'âge de 88 ans. A l'étranger, c'est d'ailleurs à la "star magnétique de la Nouvelle Vague française" que rend hommage le New York Times. "Au revoir Jean-Paul !", titre plus simplement, en français, le quotidien allemand Bild.

Les hommages se poursuivent. "C'est comme si je perdais un grand lambeau de ma jeunesse et de ma vie" a réagi la comédienne Françoise Fabian à l'antenne de franceinfo mardi matin. "Je pense que Jean-Paul devrait (...) avoir une statue" a-t-elle estimé.

 De nombreuses réactions de politiques. "Il restera à jamais 'Le Magnifique'", a écrit Emmanuel Macron sur Twitter. "C'était une gueule et une gouaille inimitables, un acteur et un cascadeur légendaires", a réagi Marine Le Pen. "Envie de m'arrêter quelques jours et revoir tous ces films où j'ai rêvé, ri, tremblé, avec ce géant qui a su donner chair à tant de personnages", a commenté Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.