Vidéo À Cannes, Louise Courvoisier met à l'honneur son village du Jura

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À 28 ans, Louise Courvoisier présente son premier long-métrage, "Vingt Dieux". Un film qu'elle a tourné dans son village du Jura, avec des comédiens non professionnels. Brut était sur les lieux du tournage pour rencontrer celles et ceux qui ont fait ce film.
VIDEO. À Cannes, Louise Courvoisier ramène son village du Jura avec elle À 28 ans, Louise Courvoisier présente son premier long-métrage, "Vingt Dieux". Un film qu'elle a tourné dans son village du Jura, avec des comédiens non professionnels. Brut était sur les lieux du tournage pour rencontrer celles et ceux qui ont fait ce film. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À 28 ans, Louise Courvoisier présente son premier long-métrage, "Vingt Dieux". Un film qu'elle a tourné dans son village du Jura, avec des comédiens non professionnels. Brut était sur les lieux du tournage pour rencontrer celles et ceux qui ont fait ce film.

Le premier long-métrage de Louise Courvoisier, "Vingt Dieux", a été sélectionné au Festival de Cannes 2024. Intégralement tourné dans le village natal de Louise Courvoisier, situé dans le Jura, le film met en scène des comédiens non professionnels. Certains sont même des voisins de la réalisatrice. L'objectif : capturer l'essence même de cette région à travers un regard authentique et sincère.

Au-delà des personnages, c'est aussi le décor qui joue un rôle central dans "Vingt Dieux". Louise Courvoisier confie : “C'est le paysage qui nous a aussi donné envie de tourner ici, c'est ça qui m'inspire. Je ne saurais pas faire un film dans un appartement parisien. Je serais nulle je pense. (...) On est à 20 km de chez moi, donc on est vraiment dans mes montagnes. Tout le film, je l’ai écrit en fonction des décors d’ici, en pensant aux gens d’ici. C’est un paysage qu’on ne voit pas beaucoup, qu’on connaît pas très bien”. 

"Les gens sont un peu sauvages ici, mais quand on les connaît, je trouve qu'il y a un potentiel de cinéma qui est assez fort"

Le film raconte l’histoire de Totone, “qui est un jeune homme un peu abîmé, et qui va se retrouver un peu par la force des choses à devoir s’occuper de sa petite sœur qui a 7 ans. Et du coup avec sa bande de potes, ils vont se mettre en tête pour essayer de s’en sortir de gagner une médaille du meilleur comté” décrit la réalisatrice. 

C’est “un peu par hasard” que Louise Courvoisier s’est tournée vers le cinéma : “En fait, c’est bizarre à dire mais je voulais partir d’ici le plus vite possible. Parce que quand on grandit ici, parfois on a envie de voir ailleurs aussi”. La jeune fille prend alors l’option cinéma au lycée. “Et j’y ai pris goût. J’ai continué après, je suis partie à Paris, j’ai fait une licence. Puis après, j’ai fait la CinéFabrique à Lyon, qui est une école de cinéma, où j’étais en scénario et je suis sortie avec un film qui a eu le premier prix de la Cinéfondation à Cannes. Et c’est ça qui a lancé tout le reste, quoi” indique Louise Courvoisier.

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