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350 millions d'euros pour le cinéma français : "Une somme qui est parfaitement calculée par rapport aux besoins de l'industrie", réagit le producteur Marc du Pontavice

La ministre de la Culture a dévoilé vendredi au festival de Cannes un plan d'investissement pour le cinéma français. Il a notamment pour ambition de développer les infrastructures pour les tournages. Cela génèrera d'importantes retombées économiques, selon Rima Abdul Malak.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le producteur de films d'animation, Marc du Pontavice, lors de la cérémonie des Cesar film Awards à la salle Pleyel à Paris, le 28 février 2020. (S?BASTIEN MUYLAERT / MAXPPP)

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a présenté vendredi 19 mai lors du Festival de Cannes un plan intitulé La grande fabrique de l'image. Il prévoit l'investissement de 350 millions d'euros d'ici à 2030 pour le cinéma en France, selon France Inter et le Parisien. Cette somme est "parfaitement calculée par rapport aux besoins de l'industrie", se félicite sur franceinfo Marc du Pontavice, président du studio Xilam (J'ai perdu mon corps, Les Zinzins de l'espace, Oggy et les cafards...) et producteur de films d'animation.

L'objectif du gouvernement est de continuer d'attirer les tournages en France, en particulier les tournages étrangers. Pour la création de plateaux de tournage et de nouveau studios d'animation, 68 projets ont été retenus par le ministère dans plusieurs régions, dont trois sont prioritaires : les Hauts-de-France, l'Île-de-France et l'arc méditerranéen.

Des investissements nécessaires, juge Marc de Pontavice

Le producteur estime que les studios déjà existants "n'étaient pas toujours pensés par rapport aux besoins". "La France était franchement à la traîne de ce point de vue là", selon lui, en comparaison par exemple avec la capacité de studios de Londres, au Royaume-Uni."On avait plaidé pour que cet investissement ne soit pas fait uniquement en faveur des sites du plateau de tournage", c'est-à-dire le cinéma "en prise de vues réelles", mais que ça puisse aussi "accompagner le formidable essor de l'animation", se félicite Marc du Pontavice.

Cet investissement servira aussi à financer des projets de formation pour développer les écoles existantes et créer de nouvelles écoles. "On a des besoins de scénaristes, on a des besoins de techniciens, on a des besoins de producteurs. Ce sont des métiers qui sont en plein développement", a souligné la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak.

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