Au Vatican, l'acteur Roberto Benigni vole la vedette au pape François

L'acteur et réalisateur italien Roberto Benigni a volé la vedette au pape François avec un monologue humoristique d'une demi-heure lors de la messe de clôture de la première Journée mondiale de l'enfance au Vatican.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le pape François et le réalisateur italien Roberto Benigni à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 26 mai 2024. (FILIPPO MONTEFORTE / AFP)

Roberto Benigni, triple Oscar en 1999, a apporté, dimanche 26 mai, une touche de légèreté à la fin d'une cérémonie essentiellement religieuse, saluant d'abord "toutes les personnes importantes" et faisant semblant d'avoir oublié le pape. Pour se tourner immédiatement vers le souverain pontife et lui lancer sous les rires du public: "j'aurais envie de venir vous embrasser, de danser un tango ici, vu que vous être argentin".

"Avant d'entrer, deux gardes suisses se sont rapprochés de moi et m'ont dit: M. Benigni vous pouvez faire tout ce que vous voulez, sauf une chose, vous ne pouvez pas toucher le pape. Un baiser, un baiser je peux le donner, à quoi servent les baisers si on ne peut pas les donner?", a poursuivi le comédien avant de s'approcher du pape et de l'embrasser sur les deux joues.

"Prier surtout pour la paix"

Il a poursuivi sur le même ton pendant une demi-heure, alternant humour et conseils aux enfants, proposant au souverain pontife d'être son colistier pour la prochaine élection du pape ou disant aux enfants de cultiver leurs rêves car parmi eux se cache peut-être le premier pape africain, ou asiatique ou la première femme pape. Le pape François avait auparavant clôturé la première Journée mondiale de l'enfance par une classique messe place Saint Pierre en présence de dizaines de milliers de fidèles, enfants et parents.

Le pape argentin, 87 ans, avait débuté la messe, à laquelle assistait également la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, en demandant aux enfants de "prier surtout pour la paix" et en remplaçant à la dernière minute une longue homélie par une mini-leçon de catéchisme.

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