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"Loki" : le dieu de la malice dévoile ses mille facettes dans une nouvelle série Marvel taillée pour lui

Troisième série signée Marvel Studios après "WandaVision" et "Falcon et le Soldat de l'hiver", "Loki" suscite des attentes à la hauteur de l'intérêt porté à cet anti-héros qu'on adore détester. Nous avons visionné en avant-première les deux premiers épisodes de cette mini-série qui brille par l'originalité de son concept et de son ambiance. À découvrir sur Disney+ à partir de mercredi 9 juin.

Article rédigé par Anthony Jammot
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4 min
Loki (Tom Hiddleston) et Mobius (Owen Wilson) forment un duo que tout semble opposer, mais qui fonctionne à mervelle à l'écran. (Marvel Studios)

On l'avait quitté exécuté par Thanos dans Avengers : Infinity War, puis bien vivant lors d'un retour dans le passé dans Avengers : Endgame, où il s'était enfui avec le Tesseract. Tous les fans de Loki se demandaient alors où avait bien pu s'échapper le célèbre frère malicieux et fourbe de Thor, qui arrive toujours à se sortir des pires situations à l'aide de sa magie. La troisième mini-série de Marvel Studios, qui sort sur Disney+ mercredi 11 juin, démarre justement là où on avait laissé le dieu de la malice. C'est-à-dire, là où on ne l'attend pas.

Dans la bien nommée Loki, l'Asgardien d'adoption compte se servir des pouvoirs du Cube dérobé pour changer le cours de l'histoire. Mais il est immédiatement intercepté par une mystérieuse organisation, le Tribunal des Variations Anachroniques (TVA), sorte de police temporelle chargée d'arrêter et de juger toute personne qui tenterait de voyager dans le temps et de modifier le passé ou le futur.

Lors de l'avant-première de la série présentée à Paris, nous avons pu assister à la projection des deux premiers épisodes d'environ 45 minutes, sur les six que va compter la mini-série, à raison d'un épisode diffusé par semaine à partir de mercredi. Sans révéler de détails importants de l'intrigue, ces deux premières heures plongent le personnage interprété par Tom Hiddleston dans le fonctionnement de cette organisation complètement hors du temps, dont Mobius (Owen Wilson) est l'un des responsables. Il est à la recherche d'un dangereux "variant" et compte sur la malice de Loki, qu'il sauve d'une condamnation à mort, pour arrêter ce mystérieux perturbateur temporel.

Le variant asgardien

En cette période où le monde n'est pas encore sorti de la pandémie de Covid-19, il n'est pas banal de suivre les aventures d'un Loki vêtu non pas de son traditionnel costume vert et de sa coiffe à cornes, mais d'une tenue de prisonnier et d'une veste floquée du terme "variant". Particulièrement adapté à la personnalité complètement insaisissable du personnage, ce mot est omniprésent au cours des deux premiers épisodes puisqu'il désigne tout être qui ne respecterait pas les règles du TVA. On y découvre, au fil des minutes, un Loki tantôt arrogant, tantôt fragile, souvent provocateur, parfois touchant mais toujours plein d'esprit et d'humour. Un antihéros aux mille facettes apparu dans les trois films Thor et les films Avengers, entre autres, mais qui n'a jamais directement joué les premiers rôles. 

Ces six épisodes devraient donc permettre de mieux connaître l'intrigant Loki, puissant dieu de la malice qui semble toujours torturé par ses sentiments très humains, ses angoisses d'enfance et les liens avec sa famille d'adoption. Un rôle parfaitement taillé pour Tom Hiddleston, "très excité" de retrouver son rôle fétiche à travers cette série : "C'est un grand honneur pour moi de revenir dans la peau de Loki qui, par sa complexité, se trouve toujours dans une nouvelle dynamique", a déclaré l'acteur lors de la conférence de presse en visio qui s'est déroulée après la projection. 

Le premier personnage "gender fluid" de l'univers Marvel

Pour accompagner la promotion de sa troisième série après la très originale "WandaVision" et la plus classique "Falcon", Marvel Studios a également distillé quelques informations personnelles sur le frère de Thor. Loki serait le premier personnage "non-binaire", soit ni homme ni femme, de l'univers Marvel.

On découvre dans cette courte vidéo, à travers une fiche de renseignements sur Loki éditée par le TVA, que "fluid" est écrit pour renseigner le sexe du prisonnier. Il s'agit du raccourci de "gender fluid", terme anglais pour définir une personne "non-binaire", qui se sent à la fois homme, femme ou autre. Même si la série ne devrait pas directement aborder le sujet, cette information vient confirmer des éléments déjà apparus dans les comics traitant des aventures du fils d’Odin.

Sous ses airs charmeurs, des failles "très humaines"

En plus d'explorer des pistes liées au multiverse déjà évoqué dans de précédents films ou séries, Loki sera donc l'occasion de s'attarder sur l'étendue des caractéristiques de cet antagoniste puissant que les fans ont toujours adoré détester. "J'aime continuer à jouer Loki car je me suis rendu compte au fil du temps de ce qu'il pouvait représenter pour les gens. Il est à la fois spontané, farceur et facétieux, et inspirant dans sa qualité d'antagoniste, détaille l'acteur britannique de 40 ans. Il y a sûrement des gens qui ne l'aiment pas mais aussi beaucoup qui sont attirés par sa vulnérabilité." 

Car dès les premières minutes, privé de ses mythiques pouvoirs de métamorphose ou de téléportation, Loki va laisser apparaître des failles touchantes qui promettent de jolis rebondissements en termes de scénario et des réponses à des questions toujours en suspens : est-il vraiment un super vilain ou peut-il faire le bien autour de lui ? "Sous les couches de charme qui le caractérisent, il a quand même des côtés très humains, que l'on doit à tous ceux chez Marvel qui ont façonné ce personnage incroyable", résume Tom Hiddleston. Jusqu'à la conclusion de cette nouvelle histoire en six chapitres prévue pour mi-juillet, Loki nous promet donc bien des surprises.

"Loki", à voir sur Disney+ à partir de mercredi 9 juin

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