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Entrez dans l'univers du plasticien anamorphoseur Georges Rousse à Nantes

Durant sa phase de travaux, le musée Dobrée de Nantes accueille jusqu'au 7 avril 2019 plusieurs installations inédites de Georges Rousse. Dans ce lieu vierge de tout mobilier et d'objets de collections, le plasticien se joue des perspectives en créant des œuvres énigmatiques.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Exposition "Polygones" de Georges Rousse au Musée Dobrée de Nantes
 (France 3 / Culturebox )

Georges Rousse aime les lieux abandonnés, vides de tous objets. Inspiré par le néant, il imagine un décor unique, éphémère où la géométrie dessine "un autre temps et un autre espace". Le musée Dobrée de Nantes, actuellement en travaux, s'avère être le terrain de jeu idéal pour le plasticien adepte des anamorphoses. L'exposition "Polygones" présente cinq imposantes installations dans les murs du palais. 

Reportage : D. Leroy / D. Le Mée / É. Bellamy / N. Guilbaud

Ephémères 

Transcender la réalité des lieux pour en donner une image totalement différente Cela fait maintenant trente ans que le photographe Georges Rousse invente son propre monde. Sa technique : investir des lieux abandonnés qu'il modifie avant de les photographier. Après l'exposition, seules les images gardent une trace de la création. 

Peintre de l'illusion

Georges Rousse créé des installations architecturales in-situ uniques où la perspective et l'illusion optique troublent la perception. Créateur de trompe-l'œil contemporains ou destructeur d'espaces, le plasticien réinvente des lignes et fait surgir de nouveaux lieux. Réel ou imaginaire, l'univers de Georges Rousse bouscule les lignes et invite à la réflexion. 
  (France 3 / Culturebox )

GEORGES ROUSSE : une passion pour la forme et l'image

Depuis le Noël de ses 9 ans où il reçut en cadeau le mythique Brownie Flash de Kodak, l’appareil photo n’a plus quitté Georges Rousse. Alors qu’il est étudiant en médecine, il décide d’apprendre chez un professionnel les techniques de prise de vue et de tirage puis de créer son propre studio de photographie d’architecture. Mais bientôt sa passion le pousse à se consacrer entièrement à une pratique artistique de ce médium sur la trace des grands maîtres américains, Steichen, Stieglitz ou Ansel Adams. C’est avec la découverte du Land Art et du Carré noir sur fond blanc (1913) de Malevitch que Georges Rousse choisit d’intervenir dans le champ photographique établissant une relation inédite de la peinture à l’Espace. 


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