Le Centre Pompidou Metz ressuscite la Factory d'Andy Warhol
Le centre Pompidou Metz accueille jusqu'au 23 novembre 2015 sa nouvelle exposition : "Warhol underground". Pendant cinq mois l'oeuvre du pape du Pop-Art et sa Factory New-Yorkaise font danser la cité lorraine à travers une mise en lumière inédite de ses influences. Musique, danse contemporaine et cinéma, toutes les avant-gardes artistiques de l'époque sont évoquées à travers un parcours original.
L’artiste pop américain Andy Warhol (à droite) avec son associé Gerard Malanga et les membres du Velvet Underground, New-York vers1966 (The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015)
"Warhol Underground" offre une lecture inédite du travail du pape du pop-art, et s'appuie sur la relation privilégiée que le plasticien entretenait avec la scène rock des années 70. Elle célèbre notamment les 50 ans de la rencontre de Warhol avec le groupe new-yorkais The Velvet Underground, dont il devint le producteur et fait revivre les heures chaudes de La Factory.
Affranchi d'un parcours chronologique et thématique traditionnel, "Warhol Underground" présente l'empreinte musicale du Velvet Underground qui marqua le chemin du pape du Pop-Art.
Reportage : Mathieu Morel, Emmanuel André et Edith Le Goff
Le peintre inspiré des autres arts et des claquettes
Andy Warhol n'était pas seulement peintre, son oeuvre entière puise dans des influences artistiques décalées et avant-gardistes en tout genres. Il déclarait d'ailleurs à ce propos « Je n’ai jamais voulu être peintre, j’ai toujours voulu être danseur de claquettes ». L’exposition du centre Pompidou Metz met en lumière l’influence de la scène musicale, du cinéma underground et de l’avant-garde chorégraphique new-yorkaises dans l’œuvre d’Andy Warhol. Tout au long de sa carrière ses rencontres artistiques le font creuser sa propre démarche créatrice. De Merce Cunnigham en danse contemporaine, à Paul Morissey et Gerard Malanga pour le cinéma il n'aura de cesse d'inventer de nouvelles correspondances artistiques et de repousser les limites de l'oeuvre d'art. Merce Cunningham, Meg Harper, Rainforest, Paris, 1970 (James Klosty / The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015) Le parcours du Centre Pompidou-Metz évoque ce propos chorégraphique avec Rain Forest de Merce Cunningham (1968). Une pièce au cours de laquelle les danseurs se déploient dans les Silver Clouds de Warhol, des nuages argentés qui rappellent les murs de la Factory. Andy Warhol sous un Silver Cloud, Castelli Gallery, New York, 1965 (Steve Schapiro, The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015)
L'ombre de Warhol plane toujours
L'exposition du Centre Pompidou Metz propose également à de jeunes artistes de réinventer l'oeuvre de Warhol. Un hommage au maître qui prend la forme de performances chez Joachim Biehler : "on est vraiment dans une présence presque fantômatique et enigmatique du personnage Warhol" explique-t-il.
Tout au long de l'exposition des rencontres, concerts et projections de films seront organisées par le musée. Andy Warhol, Self Portrait, 1986 (The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015)
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