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Jan Fabre, l'artiste qui ne voulait pas battre le record d'Eddy Merckx

Une fois de plus, le Belge Jan Fabre s’est livré à une performance vraiment originale. Le 29 septembre au vélodrome de Lyon, l’artiste a relevé ce défi : ne pas battre le record du monde de l'heure établi par Eddy Merckx à Mexico en 1972. Le cycliste belge était présent pour assister à cet "exploit" qui s’inscrit dans la rétrospective consacrée à Jan Fabre au Musée d'art contemporain de Lyon.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jan Fabre en pleine "performance" au Vélodrome de Lyon, un morceau de viande rouge sur l'épaule, en référence au "Cannibale", Eddy Merckx.
 (France 3 Culturebox)

Il y avait du monde le 29 septembre au vélodrome Georges Préreval, situé en plein cœur du Parc de la Tête d’Or à Lyon. Le public a assisté à un "non-exploit" sportif et à une performance artistique originale de Jan Fabre, filmée et commentée en direct. Une performance baptisée "Une tentative de ne pas battre le record du monde de l’heure établi par Eddy Merckx à Mexico en 1972 (ou comment rester un nain au pays des géants)".

Pour mémoire, le 25 octobre 1972 à Mexico, le cycliste belge Eddy Merckx battait le record du monde de l'heure en parcourant 49,432 kilomètres. Sous l’œil de champions (Eddy Merckx, Raymond Poulidor et Jean-Christophe Péraud), l’artiste a relevé haut la main son challenge qui, comme d’habitude, s’inscrit dans une réflexion autour du corps, de sa vulnérabilité et de ce que l’artiste appelle la "beauté de l’échec". 

Petit détail : le ravitaillement de l'artiste-cylcliste était composé de viande rouge, référence au surnom de Merckx, "Le Cannibale"....

40 ans de créations 

Cette performance marquait l’ouverture le 30 septembre de "Stigmata – Actions et performances 1976-2016", une grande rétrospective consacrée à Jan Fabre au Musée d’Art Contemporain de Lyon. Elle retrace quarante ans de création à travers 800 objets (dessins, photographies, artefacts, costumes, maquettes, films, œuvres au stylo à bille bleu…). L’exposition s’organise autour de 87 plateaux de verre, posés sur des tréteaux. Une scénographie qui ne doit rien au hasard :  elle fait référence aux tables de travail de l’artiste. Pour lui, elles sont à la fois "un territoire, une frontière, un lit et un lieu spirituel".

  (DR)

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