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Depardieu sur les Américains : "Un peuple qui sans arrêt détruit l’autre"

Gérard Depardieu et Fanny Ardant étaient réunis mercredi soir, sur une scène d'un théâtre de Moscou. Les deux acteurs jouaient ensemble "La Musica deuxième", une pièce de Marguerite Duras. L'occasion pour lui de défendre la Russie en s'en prenant aux Etats-Unis.
Article rédigé par Caroline Larson
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (Gérard Depardieu et Fanny Ardant sur la scène d'un théâtre de Moscou © REUTERS)

Deux ans après avoir reçu un passeport russe des mains de Vladimir Poutine, il faut croire que Gérard Depardieu s’est vu confier d’autres fonctions que celle de simple fou du roi. Dans la salle du théâtre moscovite où il va se produire quelques heures plus tard au côté de Fanny Ardant dans une pièce de Duras, le comédien est chez lui. Même si les journalistes russes qui le questionnent en doutent encore et lui demandent s’il ne prévoit pas de s’installer réellement à Moscou. Assis à côté d’une Fanny Ardant tout sourire, mais pas toujours à son aise, Depardieu parle théâtre, bien sûr, mais très vite il est question d’Europe, de Russie, d’Ukraine et des Etats-Unis :

"Les Etats-Unis? C’est un peuple qui a sans arrêt détruit l’autre. Ils se sont battus entre eux, ils ont détruit les Indiens, après ils ont fait l’esclavage, puis il y a eu la guerre de Sécession. Après ce sont eux les premiers qui ont utilisé la bombe atomique. Partout où ils passent ils font des foyers de merde. Non, je préfère être russe. Et puis si les Européens arrêtent d’écouter ces Américains, eh bien je serai plus heureux, voilà".  

 

Depardieu sur les Américains : "Un peuple qui sans arrêt détruit l’autre"

Un petit détour par la Crimée, dont Depardieu explique que la péninsule est et restera russe, et puis s’en va au lac Baïkal, lieu rêvé pour emmener son amoureuse, selon l’acteur.   Le spectacle n’a pas débuté que les applaudissements pleuvent de temps à autres. La presse russe est ravie.

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