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"Septem" : les œuvres brutes et mécaniques de Maxime Thoreau au cœur de la chapelle Saint-Libéral de Brive-la-Gaillarde

Bois, fer et béton, des matériaux bruts que l'artiste plasticien Maxime Thoreau s'évertue à manier avec précision. Il présente ses sculptures conceptuelles et industrielles réunies sous le nom de "Septem" au sein de cette chapelle du 16e siècle jusqu'au 8 janvier. 

Article rédigé par franceinfo Culture - Diego Caparros
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Sept installations sont réparties dans la chapelle Saint-Libéral. (France 3 Limousin)

Septem, c'est le chiffre sept en latin. Un mot teinté de connotations religieuses que l'artiste corrézien Maxime Thoreau a choisi comme nom pour son exposition dans la chapelle Saint-Libéral à Brive-la-Gaillarde. Pourquoi sept ? Pour Maxime, le chiffre apparaît comme symbole d'irrégularité. Un symbole qui correspondait à la dynamique de ses œuvres. "Sur mes œuvres qui sont souvent des sculptures circulaires ou à plusieurs facettes, le chiffre sept est un chiffre qui est un peu instable au niveau de la forme", détaille Maxime. C'est donc pour cela qu'il a construit son événement en "faisant en sorte que l'on ne voie que sept sculptures."

Bois, fer et béton, des matériaux bruts que l'artiste plasticien Maxime Thoreau s'évertue à manier avec précision
"Septem", les œuvres brutes et mécaniques de l'artiste Maxime Thoreau au cœur de la Chapelle Saint Libéral du 16e siècle Bois, fer et béton, des matériaux bruts que l'artiste plasticien Maxime Thoreau s'évertue à manier avec précision (FTR)

France 3 Limousin T. Gomes / C. Becchetti / M. Fillon

Ses structures, aux allures industrielles et brutes, sont vouées à sublimer des matériaux de construction. "Effectivement, le béton est un matériau assez bâtard, qui est mal aimé mais qui d'un point de vue sculptural m'intéresse. C'est un matériau qui est coulé, qui n'est pas travaillé comme les autres", expose Maxime. Il fige l'élan cinétique d'un cylindre, d'une roue ou plus simplement d'une courbe, constituée en rouage d'un de ses mécanismes articulés.

Adoucir l'univers mécanique dans un lieu sacré

Mélange d'architecture et de squelettes mécaniques, les installations modernes de Maxime Thoreau trouvent un écho particulier dans ce lieu religieux historique du 16e siècle, classé Monument historique. Au sacré originel s'ajoutent les métaphores industrielles du plasticien. "Cette tendance à faire des allusions au brutalisme et aussi au fonctionnalisme de Le Corbusier. C'est ce lien avec l'architecture très présent dans son œuvre qui nous a intéressés", confie Vincent Rigau-Jourjon, commissaire d'exposition.

Maxime Thoreau adoucit l'univers mécanique au travers de ses dessins, sculptures et architectures. Cela dans un événement qui se déroule jusqu'au 8 janvier 2023 au cœur de la Chapelle Saint-Libéral de Brive-la-Gaillarde.

"Septem" - Maxime Thoreau / Chapelle Saint-Libéral jusqu'au 8 janvier 2023.

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