Après les États-Unis, l'Angleterre, la Roumanie : un monolithe de métal découvert dans les Deux-Sèvres, l'oeuvre d'un artiste local

Après la découverte d'objets similaires, qui se sont par la suite volatilisés, aux États-Unis, dans le désert de l'Utah, sur une plage de l'île de Wight, au sud de l'Angleterre, ou encore sur une colline de Roumanie, un monolithe de métal a fait son apparition dans les Deux-Sèvres, au Puits d'Enfer, à Exireuil, entre Niort et Poitiers.

Une oeuvre pour "donner du baume au coeur"

Ce triangle en acier de trois mètres de haut et 40 centimètres de large a été découvert par des promeneurs dimanche 6 décembre, avant d'éveiller les curiosités sur les réseaux sociaux. "Des petits ferroniers verts sont déjà venus sur notre planète", "les crop-circles ne sont plus à la mode, maintenant c'est les monolithes", "le complot illuminati-reptilien-mondialiste est en marche", sur Twitter, chacun y va sa théorie. Pourtant, si certaines apparitions de monolithes restent inexpliquées ces derniers jours, les aliens n'ont rien à voir avec celui découvert dans le Poitou.

Après l'#UtahMonolith , le #CaliforniaMonolith et le #RomaniaMonolith , un quatrième mystérieux #monolith est apparu en France, dans les Deux-Sèvres... #MonolitheInFrance #monolithe #monolit Sublime. Saurez-vous le retrouver ? pic.twitter.com/obj1DfGxxh

— Un jour, une photo (@oneday_onephoto) December 5, 2020

"L'idée m'est venue après l'annonce de la découverte d'un monolithe en Roumanie", raconte Ludovic Liaigre à France Bleu Poitou. C'est bien ce chaudronnier niortais qui est à l'origine de l'oeuvre. Il explique avoir voulu "donner du baume au coeur" après cette année "morose" et alors que "beaucoup d'artistes ne travaillent plus". 

Le message est qu'en France aussi on peut le faire. Je veux prouver qu'il se passe encore quelque chose dans ce pays.

Ludovic Liaigre, chaudronnier

à France Bleu Poitou

Originaire de La Mothe-Saint-Héray, l'artisan hésitait entre deux lieux et a finalement choisi le Puits d'Enfer à Exireuil. "Ce site avec ses cailloux le mettait en valeur". Il a été immortalisé par le photographe Romuald Goudeau mais ne doit pas rester sur place indéfiniment. "Il sera parti ce mardi soir ou mercredi. C'était une oeuvre éphémère à la base", explique Ludovic Liaigre. "Le puits d'enfer est classé et de l'eau est attendue ce week-end". Le chaudronnier en a fait don à la communauté de communes du Haut Val de Sèvre qui aurait pour projet de l'installer dans un endroit plus durable.