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Dossier de candidature. Mixité sociale, 49.3 citoyen, revenu universel... : les propositions de Benoît Hamon à l'épreuve du terrain

franceinfo le mercredi 15 février 2017

Benoît Hamon lors de la convention d'investiture du Parti socialiste, le 5 février 2017 à Paris (THOMAS SAMSON / AFP)

Chaque semaine, la rédaction de franceinfo passe au crible le programme, la personnalité et le CV d'un candidat à l'élection présidentielle. Focus jeudi 16 février sur Benoît Hamon, officiellement investi par le Parti socialiste au début du mois

Trente ans d'engagement politique. Trente ans de fidélité au PS. Benoît Hamon a su s'imposer comme une voix parfois discordante, mais résolument à gauche au sein de son parti. Rocardien, président du Mouvement des jeunes socialistes, ministre, "frondeur" : grâce à l'expertise de Thomas Snégaroff, franceinfo retrace l'engagement politique de celui qui a créé la surprise en remportant fin janvier la primaire de la gauche.

Peut-on imposer la mixité sociale à l'école ? Le 49.3 citoyen peut-il donner davantage de pouvoir au citoyen ? Le revenu universel est-il crédible ? Ce sont les trois thématiques du programme de Benoît Hamon que franceinfo a choisi de passer à l'épreuve du terrain.

Éducation : imposer la mixité sociale ?

Benoît Hamon, alors ministre de l'Éducation, au collège Jean-Macé de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), le 11 juillet 2014 (MAXPPP)

L'école est au cœur du projet de Benoît Hamon. Réduire le nombre d'enfants par classe en CP, CE1 et CE2 en créant 40 000 postes d'enseignants supplémentaires, augmenter les salaires des professeurs, réformer le système de notation, créer un service public de soutien scolaire... Le programme du candidat à destination de l'éducation est vaste. 

À quel prix ? Benoît Hamon ne propose pas de chiffrage global de son projet éducatif. Mais selon son équipe de campagne, la mesure de création de 40 000 postes d'enseignants coûterait à elle seule quatre milliards d'euros sur cinq ans.

Sur la réforme contestée du collège, qui accorde plus d'autonomie aux établissements et introduit des enseignements interdisciplinaires, le candidat promet quelques aménagements. Il s'engage également à mettre en place la réforme des lycées en zone d'éducation prioritaire (ZEP) que les enseignants concernés réclament depuis des mois. Autre projet qui fait débat : la refonte de la carte scolaire pour plus de mixité sociale.

Mélanger des élèves de milieux différents pour tirer chacun vers le haut, vers la réussite scolaire. C'est l'idée qui motive le projet de mixité sociale dans les écoles. En septembre 2016, le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) publiait un rapport accablant pour la France. Parmi les 35 pays membres de l'OCDE, notre pays est devenu le pays le plus inégalitaire en matière d’éducation... reflet criant des inégalités sociales.

À l'été 2014, Benoît Hamon, alors ministre de l'Éducation, signait un décret visant à favoriser la mixité sociale dans les établissements scolaires. Une dizaine d'expérimentations sont actuellement menées en France. Pour quels résultats ? Solenne Le Hen s'est rendue pour franceinfo dans un collège de Redon, en Bretagne, où Sasha vient d'entrer en classe de sixième. Lucile, sa mère, raconte avoir dû "hiérarchiser" différents choix de collèges avant la rentrée. "On nous demandait aussi notre quotient familial, combien on gagne par an", précise-t-elle. En fonction du revenu des parents, les 250 élèves de sixième ont été répartis entre les deux collèges publics de Redon : Bellevue et Beaumont.

On observe déjà une légère modification de la physionomie des établissements en termes de classes sociales. La mixité rééquilibre.

Pascale Le Flem, la principale du collège Beaumont à Redon

Dans l'opération, le rectorat n'a pas exaucé le souhait de tous. Une dizaine de familles n'ont pas obtenu le choix exprimé. Clémence, Bleuenn et leurs copines, des élèves de sixième, nous citent l'exemple d'un garçon "seul tous les midis". "Il est tombé sur le mauvais collège", commentent-elles, avant d'évoquer le cas de deux autres élèves : "Elles, elles devaient aller à Bellevue. Mais elles sont venues à Beaumont. Ils les ont peu obligées..."

S'il est trop tôt pour tirer les premiers enseignements de cette expérimentation en matière d'évolution du niveau des élèves, l'opération s'est plutôt bien passée. Peut-être parce qu'à Redon, les différences sociales entre les deux collèges n'ont jamais été criantes. À Paris, les écarts sont bien plus importants... et les expérimentations de mixité sociale se passent plutôt mal.

Dans le 18e arrondissement de la capitale, voilà des mois que les parents et les professeurs du collège Berlioz manifestent leur farouche opposition à un projet du rectorat. Dans ce cas précis, les parents ne sont pas interrogés sur leurs préférences. Il est prévu que les élèves de deux collèges, Coysevox et Berlioz, soient mélangés d'office. 

"On nous demande de fusionner deux collèges, l'un de niveau moyen et l'autre de bas de tableau. Notre collège Berlioz n'aura pas les reins assez solides pour encaisser la réforme", s'énerve une maman d'élève. Un professeur constate, de son côté, qu'"une grande partie" des élèves "commence à partir vers l'enseignement privé".

Que fera-t-on si 10 ou 15% de nos élèves sont partis dans le privé à la fin de l'année ?

Un professeur du collège Berlioz, situé dans le 18e arrondissement de Paris

Le privé est au cœur du débat, accusé dans les grandes villes de sélectionner uniquement les bons élèves issus des familles les plus aisées. Benoît Hamon dit vouloir l'associer à son projet de mixité. Sans coercition, dit-il. "Des partenariats sont possibles. On peut évidemment y réfléchir", déclare de son côté Pierre Marsollier, délégué au secrétariat général de l'enseignement catholique, plutôt discret jusqu'à maintenant. Avant d'ajouter : "Mais je me méfie un peu des logiques de quotas. Il ne faut pas s'enfermer dans une approche systémique et systématique qui ne portera pas ses fruits". Houleux, le débat autour de la carte scolaire et la mixité sociale n'en a pas fini de mobiliser.

La mixité sociale à l'école. Reportage de Solenne Le Hen.

Institutions : instaurer un "49.3 citoyen" ?

Benoît Hamon, le 29 mars 2016 à l'Assemblée nationale (MAXPPP)

Lors de la campagne de la primaire de la gauche, Benoît Hamon a fait du changement des institutions un projet fort de son programme. Car pour lui, "la France de 1958 n'est pas celle de 2016". Que contiendrait la VIe République version Hamon ? Un mandat présidentiel non renouvelable d'une durée de sept ans, un renforcement des pouvoirs des députés d'opposition, ou encore l'introduction d'un collège citoyen au Sénat. 

Concernant le 49.3, auquel le gouvernement de Manuel Valls a eu recours à quatre reprises de mars 2014 à décembre 2016, Benoît Hamon souhaite limiter son utilisation aux seuls projets de loi de finance. Le programme du candidat s'articule également autour du renforcement du pouvoir des citoyens. 

Autre mesure phare de Benoît Hamon : le "49.3 citoyen". Son idée ? Permettre à 1% du collège électoral français, soit 450 000 personnes, de bloquer la promulgation d’un texte et d’organiser un référendum sur le sujet. Le candidat souhaite ainsi prendre en compte l'importance croissante de la mobilisation citoyenne dans la vie politique française, notamment au travers des pétitions diffusées sur Internet.

Afin de comprendre les enjeux de cette proposition, Gaële Joly, reporter à franceinfo, est allée à la rencontre de ces nouveaux acteurs qui cherchent à faire bouger les lignes... sans trop y parvenir. Caroline de Haas, militante féministe, lançait en 2016 sur change.org la pétition "Loi Travail, non merci !". Elle recueillait au 15 février 2017 plus d'1,3 million de signatures, un record en France. "Avec cette pétition, nous aurions pu demander un référendum sur la loi Travail. La pétition aurait dû avoir un débouché politique. Les députés auraient dû retoquer la loi", explique l'ancienne collaboratrice de Benoît Hamon.

Le 49.3 citoyen est un bon outil. Mais il ne sera pas suffisant.

Caroline de Haas

"Tant qu'on aura des députés qui n'ont pas le pouvoir de faire ou de défaire les lois, tant que les décisions se prendront entre deux ou trois personnes dans un bureau à l'Élysée, je ne vois pas comment on changera les choses", conclut Caroline de Haas.

La proposition de "49.3 citoyen" suscite quelques inquiétudes. Olivier Dubuquoy, un docteur en géographie qui a réuni près de 360 000 signatures pour "interdire les rejets toxiques en mer et à terre au cœur du Parc national des Calanques", craint de voir les lobbies se servir de cet outil susceptible d'influer sur les décisions du Parlement : "Un lobby a plus de facilité à regrouper 450 000 signataires qu'un citoyen lambda", explique-t-il.

L'argument ne convainc pas Benjamin des Gachons, le directeur de Change.org. Il cite l'exemple du débat sur l'étiquetage nutritionnel. "Il est assez amusant d'entendre dire qu'un '49.3 citoyen' donnerait le pouvoir aux lobbies... puisqu'ils l'ont déjà, souligne-t-il. Concernant l'étiquetage, les lobbies de l'agroalimentaire font un travail direct pour empêcher cette proposition de voir le jour."

Le 49.3 citoyen permet de rééquilibrer les choses, de reconnaître la valeur politique de la mobilisation des citoyens.

Benjamin des Gachons, directeur de Change.org

Afin d'éviter l'influence des lobbies, Benoît Hamon a affiné sa proposition en ajoutant un critère de représentativité régionale : au moins la moitié des départements français devront être représentés parmi les 450 000 signataires. Quant au référendum organisé, il devra réunir un niveau minimum de participation, dont le plancher n'a pas été précisé par le candidat.

Revenu universel : applicable ?

Benoît Hamon auprès des employés de Megabus, devant le ministère de l'Économie et des Finances à Paris, le 18 novembre 2016 (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

C'est la proposition qui a été la plus commentée et la plus débattue lors de la campagne de la primaire de la gauche : le revenu universel d'existence. Benoît Hamon en est devenu le porte-drapeau. L'objectif revendiqué est double : éradiquer la grande pauvreté et définir un nouveau rapport au travail. Isabelle Chaillou, du service économie de franceinfo, décrypte ce projet, qui comprend encore de nombreuses incertitudes.

Dans le programme du candidat, la rédaction du chapitre consacré au revenu universel a sensiblement évolué au fil des mois. L'objectif ultime est en revanche écrit noir sur blanc : un revenu de 750 euros par mois pour l'ensemble de la population. Avant d'y parvenir, Benoît Hamon envisage une première phase à mettre en œuvre dès fin 2017-début 2018. Elle consiste à augmenter le revenu de solidarité active (RSA) de 10%, lui faisant ainsi atteindre la somme de 600 euros par mois. L'allocation sera versée automatiquement à tous ceux qui peuvent y prétendre : un point essentiel, quand on sait qu'un tiers des bénéficiaires potentiels du RSA ne le demandent pas. 

Benoît Hamon prévoit parallèlement le versement d'un revenu universel du même montant, 600 euros, versé à tous les jeunes de 18 à 25 ans, qui eux n'ont aujourd'hui pas droit au RSA. Il n'y aurait aucune condition de ressources, seulement une condition d'âge. Coût total de cette première phase : de 32 à 45 milliards d'euros, selon l'équipe de Benoît Hamon.

Comment financer ce revenu universel, notamment s'il est étendu à tous ? La question est au cœur des critiques. Plus de 52 millions de personnes ont aujourd'hui plus de 18 ans en France. Un revenu universel de 750 euros coûterait donc... 468 milliards d'euros par an ! Le montant dépasse le budget de l'État, qui doit s'élever à 387 milliards d'euros en 2017. La somme est colossale. Mais Benoît Hamon prévoit d'inscrire le revenu universel dans une vaste réforme du système de protection sociale : la mesure viendrait ainsi remplacer certaines aides au logement, certaines prestations familiales, ou encore à termes la prime d'activité ou le RSA.

Dans cette optique, le coût d'un revenu réellement universel tournerait plutôt autour de 300 à 400 milliards d'euros. Le chiffre donne tout de même le vertige... L'entourage du candidat répond en soulignant les effets redistributifs de ce projet, voyant dans le revenu universel un instrument de relance de la consommation. 

Une chose est sûre, le revenu universel devra trouver des sources de financement. Plusieurs pistes sont sur la table : une refonte de la fiscalité, notamment une fusion entre l'impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée (CSG), une taxation sur l'utilisation des robots dans les usines, ou encore une lutte accrue contre l'évasion fiscale. Afin d'affiner son projet, Benoît Hamon prévoit d'organiser une grande conférence citoyenne, destinée à discuter des financements et des modalités de mise en œuvre. Une sorte de "conférence sociale" que le candidat devenu président souhaiterait convoquer dès 2018. 

Un revenu universel pour tous à 750 euros peut-il être mis en place avant 2022 ? Dans l'équipe du candidat, la réponse se fait plus nuancée : tout sera "lancé" pendant le quinquennat, précise à franceinfo un proche de Benoît Hamon... avant de reconnaître qu'entre la theorie et la pratique, il y a nécessairement des distorsions. Aucun doute cependant : le revenu universel est la pierre angulaire et intangible du programme du candidat Hamon.

Une vie au Parti socialiste

Benoît Hamon au congrès du Parti socialiste de Reims, le 16 novembre 2008 (MIKAEL LIBERT / ASA-PICTURES)

C'est à l'âge de 19 ans que Benoît Hamon entame son engagement politique. En 1986, sur les routes et les trottoirs de Brest, ulcéré comme une bonne partie de sa génération par l’idée d’une sélection à l’entrée des universités, il descend dans la rue contre la loi Devaquet. Mais contrairement à une bonne partie de sa génération, le jeune homme s’engagera durablement.

Benoît Hamon prend rapidement sa carte au Parti socialiste et milite au sein du courant rocardien. Car la vie au PS est une vie de courants. Voilà maintenant plus de trente ans que le Breton s'y baigne avec délice et talent.

Être jeune et socialiste, ça représente un bel idéal. C'est tout à fait en phase avec l'idéal européen.

Benoît Hamon à l'université d’été du Parti socialiste, en 1992 à Avignon

Benoît Hamon convertit son idéal européen en militant ardemment lors de la campagne pour la ratification du traité de Maastricht. En 1993, Michel Rocard, alors Premier secrétaire du parti, le propulse à la tête du Mouvement des jeunes socialistes (MJS).

Benoît Hamon en cinq dates (COLL. JEAN-JAURES / MJS / AFP / MAXPPP)

Battu aux élections législatives de 1997, Benoît Hamon entre au cabinet de Martine Aubry, alors ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Il y contribue largement à la mise en place des "emplois jeunes" et des 35 heures, une mesure qu’il n’hésite pas à défendre face aux critiques. En 2006, il répond ainsi à Ségolène Royal, candidate à l'investiture du PS en vue de l'élection présidentielle de 2007 : "Pour être au second tour, il faut d'abord rassembler son camp au premier tour. La manière de le faire n'est certainement pas de le déstabiliser en disant que le principal acquis des quinze dernières années doit être remis en cause parce qu'on ne gagne pas bien sa vie. Ce n'est pas vrai !"

À cette date, en 2006, Benoît Hamon est une voix qui compte au sein du Parti socialiste. Une voix qui a su se montrer discordante. Après le fiasco du 21 avril 2002, l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle, il anime le Nouveau parti socialiste (NPS) aux côtés d’Arnaud Montebourg et de Vincent Peillon. Le discours est critique et résolument à gauche.

Aujourd'hui, pour avoir du pouvoir, le peuple vote Le Pen. L'objectif est de donner la conviction au peuple que, pour avoir du pouvoir, c'est à nouveau au projet de la gauche qu'il faut faire confiance.

Benoît Hamon en 2002

Après avoir milité pour le "non" au référendum sur la Constitution européenne en 2005, Benoît Hamon choisit l’apaisement lors du congrès de la réunification du parti en novembre de la même année au Mans. "Le risque de scission n'existe que dans la tête de ceux pour qui le Parti socialiste est devenu insupportable, déclare-t-il alors. Quand un Bernard Kouchner dit 'Osons risquer la scission', qu'il ose quitter le PS !"

Lors du congrès de Reims de 2008, Benoît Hamon parvient à unifier derrière son nom les courants les plus à gauche du Parti socialiste. Mais alors que certains quittent ensuite le PS pour fonder le Parti de gauche, lui reste fidèle. Il gagne un poste de porte-parole du parti, devenant ainsi une figure familère des Français. Ministre délégué chargé de l'Économie sociale et solidaire en 2012, Benoît Hamon occupe brièvement le poste de ministre de l’Éducation nationale en 2014.

Benoît Hamon à l'université d'été du PS en août 2014 à La Rochelle, quelques jours après sa démission du gouvernement (XAVIER LEOTY / AFP)

Hostile à la politique économique trop rigoureuse conduite selon lui par Manuel Valls et François Hollande, Benoît Hamon démissionne du gouvernement en août 2014. Mais là encore, il reste fidèle au parti.

Pour que la France s'en sorte, il faut que la gauche réussisse. Je ne vais pas entrer dans l'opposition et anéantir tout ce pour quoi je me suis battu auparavant.

Benoît Hamon en 2014 sur France 2, alors qu'il vient de quitter le gouvernement

Résolument à gauche, Benoît Hamon a toujours fait montre de loyauté à l’égard d’un parti qu’il a rejoint il y a maintenant plus de trente ans. Une bonne partie du destin du PS est aujourd'hui entre ses mains.

L'œil des chroniqueurs

Benoît Hamon lors son investiture officielle en tant que candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, le 5 février 2017 à Paris (THOMAS SAMSON / AFP)

Tout au long de la journée du jeudi 16 février, les chroniqueurs de franceinfo se penchent sur Benoît Hamon, sa personnalité, ses idées et son projet. Dans "Si j'étais...", Karl Zéro a enfilé les habits du président nord-coréen Kim Jong-un, vrai-faux soutien de Benoît Hamon. Antoine Krempf s'est attelé à décrypter le vrai du faux du programme du candidat socialiste. Verdict ? Très peu de mensonges !

Nathalie Bourrus s'est rendue dans le QG très "open" de Benoît Hamon. Dans "C'était comment ailleurs", Gérald Roux s'est intéressé à la proposition de Benoît Hamon d'instaurer le droit de vote des étrangers aux élections locales : cette promesse, récurrente à gauche, existe de manière variable en Europe.

Image dans l'opinion, communication, entourage... Dans "Le débrief politique" (19h11), le service politique de franceinfo dresse l'examen de personnalité d'un candidat qui n'a pas reçu le soutien unanime de son parti. 

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