La CEDH rejette la demande en révision des parents de Vincent Lambert
La Cour européenne des droits de l'homme avait autorisé la France à interrompre les traitements qui maintiennent artificiellement en vie Vincent Lambert.
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui avait autorisé la France à interrompre les traitements qui maintiennent artificiellement en vie Vincent Lambert, a rejeté la demande en révision de ses parents, lundi 6 juillet. Ces derniers avaient déposé cette demande de révision fin juin.
Les avocats des parents du jeune homme de 38 ans, en état de conscience minimale depuis sept ans, avaient invoqué des "éléments nouveaux et décisifs", qui selon eux "imposaient une révision" de l'arrêt pourtant définitif prononcé début juin par les juges européens. Cet arrêt indiquait que mettre un terme aux soins qui sont prodigués à Vincent Lambert ne violerait pas les droits de l'homme.
Une famille déchirée
La Grande chambre de la CEDH avait alors estimé qu'il "n'y aurait pas violation" de la convention européenne des droits de l'homme si la justice française autorisait les médecins de Vincent Lambert à mettre un terme aux soins qui le maintiennent en vie. Contrairement aux parents du tétraplégique, son épouse, soutenue par cinq frères et sœurs du patient, est convaincue qu'il n'aurait pas souhaité vivre dans cet état.
Vincent Lambert est maintenu en vie artificiellement au CHU de Reims, après un accident de la route survenu en 2008. Plusieurs expertises médicales ont conclu qu'il se trouvait dans un état végétatif irréversible.
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