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Agriculture : les enjeux du salon, les nouvelles pratiques

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Agriculture : les enjeux du salon, les nouvelles pratiques
Agriculture : les enjeux du salon, les nouvelles pratiques Agriculture : les enjeux du salon, les nouvelles pratiques (France 2)
Article rédigé par France 2
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Le Salon de l'Agriculture clôture son premier week-end ce dimanche 26 février à Paris. Julien Bigard analyse tous les enjeux de cet évènement et sur l'avenir de l'agriculture. Les fermes-usines sont-elles le modèle agricole de demain ?

À Paris, le Salon de l'Agriculture est un rassemblement populaire aux multiples enjeux. "Il y a d'abord un enjeu politique, car tous les candidats à l'élection présidentielle viendront ici, tous à l'exception de Jean-Luc Mélenchon. Il y a aussi un enjeu populaire. Certes, on ne battra pas le record de 2014, mais les organisateurs espèrent quand même accueillir plus de 600 000 visiteurs, dans un contexte forcément difficile. Il y a aussi l'enjeu économique pour les producteurs et les éleveurs qui vendent leurs produits au Salon de l'Agriculture. Il faut savoir que près de deux tiers des visiteurs effectuent des achats pour un panier moyen de 90 euros. Enfin il y a l'enjeu technologique : penser l'agriculture de demain, penser aux nouveaux moyens de production. Un exemple : les fermes-usines", déclare Julien Bigard en direct du Salon de l'Agriculture.

Les fermes usines se multiplient et font polémique

Entre la ferme des mille vaches, la plus grosse de France, les élevages en cage de poules pondeuses sur plusieurs étages et les porcs engraissés les uns contre les autres sans voir le jour, les fermes-usines se multiplient en France et font polémique. Sont-elles le modèle de demain ? Cette course au gigantisme fait-elle vendre ? À Saint-Martial-le-Vieux dans la Creuse, l'une des dernières mégafermes est surnommée la "ferme des Mille Veaux". Deux bâtiments neufs abritent depuis six mois les 400 premiers locataires : de jeunes mâles qui appartiennent à 45 éleveurs. L'objectif est d'engraisser les veaux pour les vendre au plus vite tout en respectant les normes européennes. Mais ce projet rencontre une opposition franche, un des bâtiments é été incendié il y a deux mois. Depuis un an, les manifestations se succèdent pour dénoncer les conditions d'élevage.

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