Zoo de Beauval : 1 million de visiteurs par an

Et puis les recettes du succces du premier zoo de France : Beauval. Un million de visiteurs par an, 450 naissances. Un monde à part, géré comme un parc d'attraction.

Il s'appelle Yuan Zi, un panda venu de Chine dont les admirateurs viennent de toute l'Europe. Parfois même de plus loin.

Je viens d'Egypte.

Je viens de Londres.

Depuis 2012, c'est l'effet panda. Grâce à cette star que seuls deux zoos européens accueillent, la fréquentation de Beauval a bondi de plus de 60 %.

On a le stylo panda, le jeton de Caddie, le porte-clés.

La consécration pour un zoo qui n'était encore qu'une petite volière il y a seulement 30 ans. Aujourd'hui, un million de visiteurs chaque année se pressent pour toucher du doigt des espèces du monde entier.

Ils viennent tout près.

Si ce zoo est le plus visité de France, c'est d'abord grâce à ses nombreuses naissances. Parmi les enclos les plus fréquentés, celui des tigres de Sumatra où trois petits bébés sont nés cet été.

Ça prouve qu'on prend bien soin d'eux vu que normalement les tigres ne se reproduisent pas en zoo.

Ces naissances, plus de 400 chaque années, sont un argument commercial.

C'est la locomotive qui nous permet d'évoluer en terme de communication, en terme de nombre de visiteurs.

Côté nouveautés, ce sont les grands spectacles qui attirent. 4.500 spectateurs trois fois par jour pour cette chorégraphie. L'ampithéatre a coûté plus de huit millions d'euros. Le prix à payer pour être plus qu'un zoo, un parc de loisirs.

Pour faire vivre nos 5.700 animaux, nous avons besoin de recevoir un million de visiteurs et pour accueillir tant de visiteurs, nous devons travailler en permanence au confort des animaux mais aussi au confort du public.

Pour le confort du public, le zoo a mis en place 12 restaurants. Comme ce fast-food de 700 places. Pour les clients, impossible d'y échapper. Toute nourriture venue de l'extérieur est interdite ici.

Sans ces points de restauration et nos boutiques, nous devrions augmenter nos prix d'entrée de 5 à 7 euros minimum.

A 800 mètres de l'entrée, le zoo est aussi propriétaire de ce complexe hôtelier de 450 lits.

Nous avons 4 bâtiments de 23 chambres et un de 20 chambres.

Ces installations représentent la moitié des recettes du zoo et de ses bénéfices, 2 millions d'euros l'an dernier. Des activités secondaires devenues vitales pour l'avenir du parc, de ses 400 salariés et pour le bien-être des pensionnaires.