Week-end : visite de Barcelone

Notre chronique "Un week-end dans une grande ville européenne". Après Rome, Berlin et Bruxelles, c'est à Barcelone que nous posons nos valises. Après les coutumes les rites des Catalans, ce midi, notre équipe est allée ce soir à la rencontre des touristes.

Se prendre en photo devant les joueurs du Barça. C'est le rêve de milliers de touristes à Barcelone. Entrer dans le plus grand stade d'Europe, venir frôler la pelouse mythique. Le musée du Camp Nou est le plus visité de toute la Catalogne, devant celui de Picasso ou Dali. Même s'ils ne paient pas l'entrée à 23 euros, les copains basques venus de Bayonne viennent en voir l'extérieur.

Venir à Barcelone sans visiter le Camp Nou, c'est pas possible! Parce ce que c'est l'un des plus grand club de foot du monde! Et il y a ce côté catalan, on est obligés de venir au Camp Nou.

La capitale catalane est la 2e destination étrangère des Français, juste derrière Londres. Tout le monde vient voir la Sagrada Familia, au coeur de la ville, une basilique en travaux depuis 130 ans. Tout sera fini en 2026. Certains de ces touristes normands se sont promis de revenir. Ils sont très impressionnés.

On se croirait dans la nature, on dirait des arbres devant nous. L'inspiration de la nature de Gaudi se ressent vraiment ici.

C'est pas du béton.

Ah non, c'est clair.

La Sagrada est l'oeuvre de la vie de l'architecte catalan Gaudi. On peut visiter la ville en suivant ses réalisations, car à Barcelone, Gaudi est partout. De la Casa Batlo au parc G ell, un balcon sur la mer avec son jardin luxuriant. Il a fallu négocier serré avec la famille en Charentes pour avoir ce week-end entre copains.

On arrive à faire un week-end par an entre amis. On a dit Barcelone, on changera de destination l'an prochain. C'est à une heure d'avion, le climat est plus chaud, c'est une belle ville.

A cette époque de l'année, c'est la destination idéale entre amis. Il y souffle comme une nostalgie étudiante version "Auberge espagole" Ces ex-élèves d'école de commerce ont laissé leurs familles à Paris, et se régalent de clichés.

Le tapas, le vin.

On attend la paëlla et les churros.

La mer dans la ville, c'est extraordinaire.

Près du front de mer, les "ramblas" où les rabatteurs guettent les touristes. Juan aime bien les Français, même s'ils sont difficiles à convaincre.

Ils ne se laissent pas embarquer dans les restaurants, ils regardent bien la carte, c'est important pour eux.

Ils n'ont pas d'argent.

Ils en ont mais ils ne sont pas comme les autres étrangers.

Le mélange des cultures se fera au bar à tapas, comme chaque soir. Les Français viennent à Barcelone deux à trois fois plus nombreux qu'il y a vingt ans.