Voiture électrique : un marché qui ne prend pas
Le maillage est insuffisant sur le territoire français. La filière de la voiture électrique n'a pas réussi à décoller. Christophe de Vallambras nous a rejoints. On commence par un état des lieux. Cela n'est pas suffisant.
Christophe de Vallambras : Regardez la carte des points de recharge. Cela a l'air complet, mais regardons de plus près. Dans le Sud-Est, elles se trouvent autour des agglomérations, les régions lyonnaise (118 bornes), niçoise (143), avignonnaise (80). Mais dans les zones moins urbaines, c'est 5 par ici, 18 par là. C'est là que le gouvernement veut voir plus de bornes. Il y en aurait 8 000, en place ou prévues. L'objectif est de doubler ce chiffre dans l'année.
Elise Lucet : Cela suffira-t-il à relancer ce marché balbutiant? Il reste des écueils. Par exemple, ces voitures sont peu adaptées aux grands trajets. Sur autoroute, pour rouler un peu plus d'une heure en Zoé Renault, il faut une demi-heure de charge, soit 50% de temps de trajet en plus par rapport à une voiture normale. Autre écueil, l'investissement pour les nouvelles bornes: minimum 250 millions d'euros. Le gouvernement pense trouver un opérateur privé. Enfin, les encouragements fiscaux ont été revus à la baisse début 2014. Résultat 126% de ventes en moins. C'est paradoxal quand on veut développer le réseau de l'électrique.
Elise Lucet : Merci.
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