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Villages fleuris : les secrets du label

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Article rédigé par franceinfo
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Chaque année, 250 stations-service disparaissent en France.

En vacances, vous êtes nombreux à faire du tourisme, à sillonner la France. Les "villes et villages fleuris" attirent beaucoup de visiteurs. Mais que se cache-t-il derrière ce label créé il y a près de 50 ans ? Que rapporte-t-il aux communes ? Notre équipe s'est rendue à Châlons-en-Champagne qui lutte pour garder sa 4e fleur, et à Wervicq-Sud qui veut obtenir sa première fleur.

Ultime retouche, dernier coup de sécateur. Les jardiniers de Wervicq-sud n'ont plus que quelques minutes pour tout ajuster.

Je coupe les fleurs fanées.

L'enjeu : accéder au titre de "village fleuri", la reconnaissance du travail d'une année.

On s'arrange pour que tout soit bien fait. Que le résultat soit présentable.

De l'autre côté de la ville, le jury est déjà arrivé. 8 jurés et un guide, l'adjoint au maire. 3 heures pour une visite aux allures de grand oral.

D'où provient l'eau d'arrosage.

Le cimetière, comment vous l'entretenez.

Beaucoup de questions, mais aussi des remarques. 3 ans après un premier échec, la copie n'est pas encore parfaite.

Des pancartes sont clouées dans les arbres, pour préserver leur santé, il serait bon d'utiliser d'autres liens.

450.000 euros de budget, le 2e poste de dépense pour la commune. Un investissement lourd que la mairie espère amortir.

Du point de vue touristique, ça peut apporter beaucoup.

Châlons-en-Champagne, 45.000 habitants, a déjà fait le pari de la nature. En 2005, la ville a obtenu le label des 4 fleurs. Tout doit être parfait pour le passage du jury qui se déplace tous les 3 ans.

On a ici une spécialité, une horloge à partir du mois de mai.

2 millions d'euros pour les espaces verts, un budget 5 fois supérieur à celui de Wervicq. Pour Châlons, figurer au palmarès va au-dela du fleurissement.

C'est la propreté, l'aménagement C'est aussi la capacité de la ville à sensibiliser la population à l'environnement, à la pratique de la nature.

Un souci permanent: économiser l'eau. La ville privilégie les plantes demandant peu d'arrosage.

Ce sont des plantes qui demandent moins d'eau. C'est parfait, ça s'inscrit bien avec la pelouse.

Donc c'est bon, ils l'ont leur 4e fleur.

Je ne peux rien dire, vous le saurez le 22 octobre.

Plus de 4.000 communes devront faire preuve de patience.

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