Villa Médicis : deux siècles de tradition
Cette tradition a-t-elle toujours sa place aujourd'hui.
Sur la colline Borghèse, la façade blanche qui surplombe Rome, c'est elle, la villa Médicis. Un palais bâti pour des cardinaux qui se rêvaient plus puissants que les papes, au-dessus de la coupole de Saint-Pierre et des toits de la ville. Depuis 1803, elle appartient a une France qui se veut mécène des arts. Ingres, Berlioz, Garnier y ont été pensionnaires, pris en charge par l'Etat le temps d'une saison. Et voici la relève. Pascale Roumégoux fait partie des 23 derniers sélectionnés sur concours. Payée 3.300 euros brut par mois pendant un an. Pour étudier la statuaire de la villa.
Bien avant la polémique Julie Gayet, nommé du jury de sélection des pensionnaires. François Hollande était venu visiter ce lieu prestigieux. C'est à la suite que le directeur en a lancé la réforme. Objectif : lever le voile sur ce qui se passe derrière les murs du palais. faire découvrir le travail hébergés dans des pavillons, comme ce plasticien qui crée a la villa jusqu'à l'été prochain. Ouvrir le lieu, en haut de cette tour, la chambre turque a longtemps été réservée au star de passage. Aujourd'hui, le directeur en ouvre volontiers les portes pour montrer les splendeurs des faïences orientales orientalistes.
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