: Vidéo Les ossements découverts à Antibes appartiennent à deux hommes et deux femmes
C'est un plongeur qui est tombé par hasard sur une partie de ces restes humains le 10 février. Pour l'heure, seule une victime a été identifiée, un jeune homme disparu en 1994.
Le parquet de Grasse a annoncé mercredi 6 novembre l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicides volontaires, séquestrations, enlèvements et recel de cadavres" après la découverte d'ossements en mer, à Antibes (Alpes-Maritimes). Ils appartiennent à quatre personnes, deux hommes et deux femmes, dont un mineur disparu il y a vingt ans.
Les 10 et 27 février, un plongeur puis des gendarmes avaient repêché près d'un chemin côtier d'Antibes, à six mètres de fond, un fémur, deux humérus, un crâne et un morceau de mandibule, a détaillé mercredi le procureur, Georges Gutierrez.
"Mort aux pédophiles"
Un humérus correspondant à l'ADN de Stéphane Hirson, un jeune homme de 18 ans mystérieusement disparu en 1994 de son domicile de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) a été retrouvé en contrebas d'une falaise d'Antibes. D'autres ossements appartenant à au moins trois autres personnes ont été découverts, dont un crâne portant l'inscription écrite à l'encre sombre indélébile, en partie effacée, "mort aux pédophiles".
Pour l'instant, seuls des examens ADN ont été effectués. Ces tests révèlent notamment que les humérus et le fémur appartiennent à des personnes de moins de 30 ans, le crâne étant celui d'un homme de moins de 50 ans. D'autres analyses techniques viseront à déterminer depuis combien de temps les os étaient au fond de l'eau.
Des recherches en mer devraient être entreprises pour tenter de retrouver d'autres ossements potentiellement entraînés plus loin par les courants.
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