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Vesoul : dans un lycée agricole

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Article rédigé par franceinfo
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Malgré les difficultés, l'agriculture attire encore la jeune génération. La formation est beaucoup plus poussée qu'avant. Les éleveurs de demain sont formés dans des lycées agricoles. Nous sommes allés à Vesoul et là-bas les élèves apprennent tout: de la naissance des agneaux jusqu'aux métiers de boucherie, ils se familiarisent avec toute la filière.

Dans ce lycée agricole, c'est jour de travaux pratiques sur les brebis. Chaque semaine, les lycéens passent 3 ou 4 h à s'occuper des animaux.

Tout doucement. Bien.

On fait une surface plane sous les pattes pour éviter une infection.

Tous veulent devenir éleveur. La plupart sont plutôt attirés par les vaches, comme Audrey qui compte bien suivre le chemin de son père.

Il a sa ferme et j'aimerais bien reprendre le flambeau.

Avec des vaches.

Il y a des travaux pratiques sur toute la chaîne de production. De la naissance au suivi des agneaux destinés à la boucherie.

Les élèves suivent et pèsent les animaux. Nous, on aide, on supervise. Ce sont eux qui s'occupent de tout.

S'occuper de tout et même de la viande à découper. Pour se faire la main, c'est une classe d'apprentis bouchers qui transforme cette semaine les agneaux élevés parleurs camarades.

C'est important de commencer par la partie la plus épaisse, pour obtenir quelques chose de plus cylindrique, afin d'uniformiser le temps de cuisson.

Le plus compliqué, c'est de mettre la ficelle. C'est pour que ce soit plus présentable à la vente.

Gigots, côtelettes, poitrines d'agneaux, une quinzaine de caissettes sont préparées pour la vente. S'exercer sur toutes ces préparations, une aubaine dans ce centre de formation d'apprentis.

Il manque une ficelle. Ça a besoin d'être plus serré. C'est un excellent TP. En entreprise, ils ne sont pas à ce stade. En étant en première année, ils ont 4 mois de métier.

Le métier, c'est souvent aussi la vente. Les élèves se chargent du lien direct avec les clients. A 11 euros le kilo, les caissettes de voande d'agneau ne sont pas forcément moins chères, mais la démarche attire.

Il y a une chaîne de solidarité pour former des gens. Je connais la qualité. C'est produit avec de l'herbe. C'est parfait.

Agneau, mais aussi miel avec une formation apicole. L'établissement compte bien élargir encore la gamme. Près de 150 lycées agricoles vendent ainsi les produits fabriqués parleurs élèves.

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