Vandalisme : tagueurs en série
Trois tagueurs en série ont été confondus parleurs vidéos postées sur l'Internet. Les trois hommes ont été arrêtés pour "association de malfaiteurs" et "dégradations volontaires en réunion". pour 200.000 euros de rames de métro et de RER en région parisienne.
Des trophées postés sur Internet. Ces jeunes se filment pour montrer ce qu'ils ont fait: une rame de métro taguée sur plusieurs mètres. Cela va conduire certains d'entre eux au tribunal. Alertée par la RATP, la police a remonté leur trace et procédé à 3 arrestations cette semaine. Les autorités ne plaisantent pas avec les équipements urbains. Ces agents effectuent plus de 200 interventions par jour à Paris. Eau et sable sous haute pression ou couche de peinture supplémentaire. Cette commerçante repeint chaque semaine pour garder propre.
On a dû repeindre mais il reste l'ancien tag.
De quoi excéder les victimes des tagueurs.
C'est gratuit, y'a pas de sens artistique, c'est pour embêter.
Ces graffitis se multiplient et narguent les contribuables. En Ile-de-France, la RATP investit 5 millions d'euros par an pour les effacer, la SNCF 2 millions. Soit l'équivalent de deux rames de tramway neuves chaque année. Ce qui motive, c'est à qui apposera le plus sa signature. Gully, ancien tagueur devenu artiste ne veut pas apparaître.
Adolescent, j'avais soif de me faire connaître, j'étais pas là pour défier la police ou faire du mal. Mon but c'était que les gens avec qui j'étais en compétition le voient.
Vous étiez conscient du coût des dégradations.
On en a conscience car des gens se font attraper et prennent des amendes mais adolescent, on n'a rien à perdre. On se croit plus malin que les autres et on dit qu'on se fera pas attraper.
Pour le délit de dégradation volontaire, les tagueurs risquent jusqu'à 5 ans de prison et parfois plusieurs centaines de milliers d'euros.
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