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UMP : retour en politique imminent pour Nicolas Sarkozy ?

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Article rédigé par franceinfo
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Le retour en politique de Nicolas Sarkozy est-il imminent ? Cela semble quasiment fait, les grandes manoeuvres ont commencé Son entourage ouvre la voie à sa candidature à la présidence de l'UMP à l'automne prochain.

Le message, très clair, vient du premier des Sarkozystes. Brice Hortefeux n'y va pas par quatre chemins.

Depuis trois jours, l'offensive sarkozyste est lancée afin de préparer le terrain pour le retour de l'ex-chef de l'Etat.

Il est l'homme de la situation pour l'UMP et pour la France.

Si Nicolas Sarkozy acceptait d'être président de l'UMP, il serait naturellement notre candidat pour 2017.

C'est déjà 2017 qui se joue. Après la démission de Jean-François Copé, pas question pour l'ex-président de laisser la place à F. Fillon ou à A. Juppé, ses plus sérieux rivaux à droite pour la présidentielle, partisans d'une primaire alors que lui n'en veut pas. Mais à droite ce retour ne fait pas l'unanimité. Pour certains, Sarkozy c'est du passé.

Je ne pense pas que cela soit le souhait premier des citoyens, d'autant plus que certains ayant contribué au "Sarkothon" sont vent debout.

Il faut tourner la page complète de cette année 2012 calamiteuse.

Je ne vois pas son intérêt de redevenir président de l'UMP.

Je crois qu'il faut laisser la place à d'autres.

Selon ses proches, Nicolas Sarkozy est dans une période de réflexion. Il devrait prendre sa décision au cours de l'été.

On va un peu plus loin avec vous, Nathalie Saint-Cricq. Trois questions simples : depuis deux ans, Nicolas Sarkozy indiquait que la politique des partis ne l'intéressait plus. Pourquoi aurait-il changé d'avis.

Nathalie Saint-Crisck : Sa stratégie était de revenir dans un an en recours et sauveur, au-dessus des partis, mais en bon pragmatique, il se dit qu'il a là une fenêtre de tir et que l'occasion ne se représentera peut-être pas deux fois. Il se croyait irremplaçable, on tente de le remplacer, il contre-attaque.

David Pujadas : Ce retour est-il attendu, souhaité par les militants, ou les électeurs de droite.

Nathalie Saint-Crick : Oui, attendu par les militants et sympathisants déboussolés auprès desquels il reste le préféré, même si sa cote de popularité s'érode notamment au profit d'Alain Juppé. Une raison de plus pour lui d'accélérer. Mais attendu cette fois-ci au tournant par les Juppé, Fillon, Le Maire, Bertrand, etc. Ils voulaient un Nicolas Sarkozy à la retraite, comptaient sur le temps pour rendre son retour impropable. Chacun ce soir a son poignard derrière le dos.

David Pujadas : Ce retour risque-t-il d'être entravé par les affaires ?.

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