Ukraine : interview avec Vitali Klitschko
En Ukraine maintenant, les observateurs militaires de l'OSCE ont été aujourd'hui interdits d'accès en Crimée. Le géant russe, Gazprom, menace de suspendre ses livraisons de gaz à Kiev. Et ce référendum qui sera organisé dans une semaine en Crimée: il demande à la population si elle souhaite être rattachée à la Flussie. Un homme est avec nous ce soir. Il fut l'un des principaux acteurs du soulèvement contre lanoukovitch. Ancien champion du monde de boxe, futur candidat a la présidence de son pays, Vitali Klitschko a été reçu cet après-midi à l'Elysée. Il est ce soir notre invité. Bonsoir, Vitali Klitschko. Merci d'être avec nous. Quel a été le message de François Hollande, qu'attendez-vous de lui, et de l'Europe.
Vitali Klitschko : D'abord, je remercie le président Hollande. Car la rencontre d'aujourd'hui a été très efficace, et la position française est très claire. Il s'agit aussi de la sécurité en Europe. Déstabiliser un grand pays européen peut déstabiliser l'Europe. Il faut trouver une solution pacifique, sans passer par la force. Ce doit être la priorité de tous les hommes politiques européens.
Laurent Delahousse : Selon vous, combien de soldats russes sont sur le sol ukrainien ? En Crimée, notamment.
Vitali Klitschko: Selon nos dernières estimations, il y a plus de 30.000 soldats russes sur le territoire de Crimée.
Laurent Delahousse: Nos équipes, sur place, ont constaté que votre armée, vos navires, sont encerclés par les forces russes. Voici leur reportage, on vous retrouve juste après.
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