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Turquie : la population en colère

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Article rédigé par franceinfo
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des bureaux du Premier ministre Recep Erdogan. A Ankara et Istanbul, la police est intervenue pour disperser les opposants, qui maintiennent la pression sur Ie gouvernement. Près de 1 700 personnes ont été interpellées.

Des manifestants qui nettoient eux-mêmes la place où ils se rassemblent depuis deux jours. Des scènes déjà vues en Egypte l'an dernier. La place Taksim ne deviendra peut-être pas la future place Tahrir de la Turquie. Seules certaines organisations d'extrême gauche affichent la volonté de se rassembler ici quotidiennement.

C‘est notre place Tahrir, notre place de la Révolution. On restera jusqu'au départ d'Erdogan.

Le voici le Premier ministre Erdogan. Il ne semble pas affecté, même s'il a dû reculer hier en retirant les forces de l'ordre de la place Taksim.

Ils disent que Tayyip Erdogan est un dictateur. Ils appellent un dictateur quelqu'un qui sert le pays. Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse.

C'est à Ankara, la capitale, qu'ont eu lieu les incidents les plus sérieux de la journée. Quelques milliers de manifestants s'étaient rassemblés "Si nos yeux ont versé des larmes hier, ce n'est pas tant à cause des gaz, qu'en raison de notre fierté." La manifestation a voulu prendre la direction des bureaux du Premier ministre. La police a tire des grenades lacrymogènes. Tout a dégénéré. Selon le ministre de l'intérieur turc, 235 manifestations ont été recensées dans le pays depuis 6 jours.

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