Tunisie : inquiétude pour les ressortissants français

Vous restez avec nous bien sûr Jean-Yves Le Drian. On évoquera dans un instant l'engagement français et on vous entendra sur les risques pour nos ressortissants. Précisément, voyons ce qui a changé dans deux des pays ou des régions cités par le quai d'Orsay hier. La Tunisie et le Kurdistan, cette région autonome au nord de l'Irak.

Beaucoup de Français sont installés dans cette banlieue chic de Tunis. Rien ici n'évoque a priori les menaces de l'Etat islamique. Pas de sécurité visible devant le lycée français mais à bien écouter les conversations lycéennes, l'inquiétude est bien là.

En tant qu'élève, on en parle, avec nos professeurs. On leur pose des questions pour se renseigner.

On est quand même inquiets.

La Tunisie, un des 30 pays déconseillé aux ressortissants Les 25.000 Français inscrits au consulat de France ont reçu un message d'alerte.

C'est un appel à la plus grande prudence.

Pas de quoi faire paniquer cette mère de famille.

Ici, on est dans une bulle et on ne craint rien pour nos enfants.

La sécurité a été renforcée autour de l'ambassade de France. Ici en Tunisie, c'est le seul signe vraiment visible d'une quelconque tension même si dans les jours à venir, la sécurité devrait également être renforcée autour des autres bâtiments identifiés comme français.

A Erbil, au Kurdistan irakien, la sécurité est déjà là devant l'école Danièle Mittérrand. Une présence armée 24/24h.

On a réhaussé le mur de un mètre.

26 caméras viennent d'être installées, le directeur de l'école a pris ses dispositions. Normalement, il y ale drapeau européen et le drapeau français. On les a retirés pour ne pas s'afficher.

Des mesures qui semblent rassurer le personnel enseignant.

L'inquiétude est là. Ce n'est pas non plus la panique.

De l'inquiétude mais pas de panique chez les Français d'Erbil alors que pourtant l'Etat islamique se trouve à 55 km de là.