Tulles : la campagne municipale dans le fief de François Hollande

C'est le fief de François Hollande, il a été maire, président du Conseil général de Corrèze. Mais faut-il faire campagne en invoquant son nom alors qu'il est atteint par une impopularité record.

Il a quitté Tulle le soir de la victoire.

Merci la Corrèze, merci.

Aujourd'hui le maire de la ville, c'est l'ex-attaché parlementaire de François Hollande, candidat pour un nouveau mandat. Comme François Hollande, il a le sens du contact.

Ça va bien ? Merci à vous, bon retour, bon voyage.

Vous lui ressemblez pas mal.

Vous trouvez ? C'est que la leçon a été bonne et l'élève peut-être pas mauvais.

Les Tullistes ne lui disent pas ouvertement leur déception à l'égard du Président.

Hollande, pour nous retraités, ils nous a bien trahis.

Il était vigoureux en tant que maire à petit échelon, mais à grand échelon il est un peu dépassé par les événements.

Ça va avoir une influence sur votre vote aux municipales.

Sûrement, je pense que je vais changer.

Du coup, le candidat de droite se prend à espérer.

Bonjour messieurs-dames.

Même si en 2008, François Hollande a réuni 72% des voix.

Il y a 6 mois je vous aurai dit que c'était vendre de l'impossible. Aujourd'hui, on sent poindre la possibilité d'une alternance.

Mais depuis qu'il est président, François Hollande n'oublie jamais sa ville. Exemple, ce bénévole du club de rugby local reçu à l'Elysée.

Moi, je dis "Merci François". Il ne nous a pas laissés tomber.

Des attentions et aussi de gros coups de pouce: un clocher tout neuf pour la cathédrale, un IRM pour l'hôpital, le retour du tribunal de grande instance supprimé par la droite. Pour le maire, pas question de parler d'arrosage.

Arroser non, on tient compte de nous. C'est du goutte-à-goutte, mais ça fait pousser les plantes.

François Hollande n'a pas oublié de surveiller le sauvetage de la manufacture d'accordéons. Rester fidèle à Tulle en espérant que les Tullistes le seront aussi.