Travail le dimanche : réactions politiques
Quoiqu'il arrive, ce ne sera pas respecté demain.
L'ouverture de certaines enseignes le dimanche, ou le soir tard, est l'occasion d'une joute politique. A gauche, Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation, renvoie à la décision de justice. A droite, l'UMP ouvrira mardi à l'Assemblée un débat.
La décision des deux enseignes d'ouvrir le dimanche malgré la condamnation du tribunal a suscité un rappel a l'ordre.
Il est inadmissible qu'une marque refuse de respecter une décision de justice. Un peu de responsabilité de la part des patrons, ça ne ferait pas de mal. Même si le débat parlementaire appelle a discuter de la loi.
L'ouverture dominicale des magasins est un débat récurrent en France. Un des premiers à avoir briser le tabou: Nicolas Sarkozy, en 2009.
Est-il normal que le dimanche quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir.
La gauche à l'époque s'était opposé au vote de la loi. Mais les mentalités ont évolué. Et au moment où le gouvernement lutte pour relancer la consommation, la plupart des politiques réclament un assouplissement.
On est en crise. On a besoin de plus d'emplois. Refuser l'activité, et à Paris, c'est dommage.
Plutôt que d'être dans le maquis juridique actuel, je préférerais que l'on puisse discuter ensemble des contreparties offertes aux salaries qui travaillent le dimanche.
Le gouvernement ne prévoit pas de modifier le Code du travail. Mais certains ministres ne sont pas hostiles a une concertation.
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