Trappes : retour sur l'altercation
Le message de fermeté de Manuel Valls après le week-end de violences à Trappes (Yvelines). Sur place, ce matin, il a assure que la loi doit être respectée par tous. Visite marquée aussi par un vif échange avec une femme visiblement très remontée.
Il n'y a aucune excuse, aucune excuse.
Comme il n'y a aucunes excuses contre les forces de l'ordre qui sont mis en place par cette république et qui agressent les personnes.
Non, elles n'agressent pas.
Vous ne regardez pas ce qui se passe en ce moment.
Ne regardez pas que Tweeter et les reseaux sociaux. Chère madame je vais vous dire quelque chose : La mise en cause d'un ministre ou des forces de l'ordre, y compris dans vos mots, montre qu'il y a un problème. Acceptez les lois de la république. Vous les acceptez. car, depuis 2010, le port de ce type de voile est interdit. Trois ans plus tard, quel bilan.
Des femmes intégralement voilées contrôlées par des policiers. Depuis le début 2011, 423 femmes ont fait l'objet d'une vérification d'identité. Des contrôles parfois à l'origine de débordements. Les policiers disent faire très attention pour éviter les incidents.
Si on n'isole pas la personne des circonstances, d'un lieu de culte, ou d'une situation dans une gare où il y a beaucoup de monde, ou dans un quartier difficile, dans la foulée, des gens vont s'interposer au contrôle.
En France, le voile intégral est interdit dans tous les lieux publics Rues, administrations, transports et commerces. Il en coûte une amende de 150 E. Pour certaines associations musulmanes, la loi est stigmatisante.
La loi libère une parole islamophobe, raciste, sexiste.
Pour le ministre de l'intérieur, pas de débat : la loi s'applique.
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