Tourisme fluvial : sur le canal du Midi
Maurice Fleury entend à nouveau sonner le téléphone. Un petit appareil qui lui a bien changé la vie.
Notre série, cette semaine, nous naviguons sur les canaux français. On commence par le canal du Midi qui relie la Garonne à la mer Méditerranée. Au 17e siècle, sa construction fut un chantier gigantesque. Aujourd'hui, les touristes y naviguent paisiblement sauf peut-être pour le passage des neuf écluses.
Huit heures, le canal se réveille. Livraison à domicile.
Bonne journée, bye.
On va pouvoir le retirer, je défais le noeud.
A bord d'une péniche sans permis, la famille Roméo entame son quatrième jour de croisière. Naviguer sur le canal n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
C'est rock'n roll.
C'est surtout apaisant. Sur le canal, 8 km/h maximum, le temps semble s'être arrêté.
Les repères ne sont plus les mêmes. On n'impose plus aux enfants la même discipline de vie. Le cahier des vacances est complètement oublié.
En bateau ou à vélo, direction le chef d'oeuvre architectural du Canal aux portes de Béziers. Bienvenue aux fameuses neuf écluses de Fonserannes, un escalier d'eau permettant de franchir un dénivelé de 21 mètres en 45 minutes. 350.000 visiteurs par an.
C'est la 7e ou 8e fois que je viens.
Nous n'avons pas de telles écluses en Nouvelle-Zélande. C'est très impressionnant.
Chaque année, 10.000 bateaux empruntent le canal du Midi. Sur ce serpent d'eau de 240 km de long, il y a des habitués.
On va essayer d'éviter l'accident.
Voici le capitaine a la barre d'une ancienne péniche de commerce.
Ce n'est pas trop dur? On vous a expliqué comment cela marchait.
Son rêve : en finir avec le tourisme de masse, remonter le temps et réhabiliter le transport de marchandises.
C'est aberrant de ne pas utiliser ce type de transport de marchandises Il a été conçu pour ça. Il l'a fait pendant trois siècles, on l'utilise depuis 30 ans pour le tourisme.
Des produits du terroir, des douceurs locales, pour les touristes.
Je ne connaissais pas.
Une halte gastronomique puis artistique. c'est vous qui les faites.
Joël Barthès est un éclusier un peu particulier.
Ils ont mis l'écluse et le fric, les autres une boîte, et moi je l'ai aménagée. J'ai soudoyé l'électricien pour qu'il me laisse faire mon support.
Il fabrique des statues à base d'objets de récupération depuis plus de 20 ans. Derrière son idole Georges Brassens, des sculptures animées. Rassurez-vous, il ne mord pas.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.