Tourisme : à Monument Valley
Ce sont sans doute aussi les plus célèbres décors naturels de cinéma. Et signe particulier : ce sont les indiens qui gèrent le parc La région attire les touristes et c'est la communauté indienne qui en a la charge.
Lentement, le relief se dessine au lever du jour. Des rochers qui pour certains s'élèvent à 600 mètres dans un payage désertique. Ce matin, ces Japonais sont les premiers à contempler l'une des vues les plus prisées de l'Ouest américain.
Je n'ai jamais vu un lever de soleil aussi beau.
C'est plein d'aspirations, ça me donne de l'espoir.
Carte postale pour les touristes, territoire sacré pour les Indiens Navajo. D'abord chassés par les colons américains, ils sont revenus s'installer sur leurs terres au 19e siècle. Jessica Banks a toujours vécu ici, elle a grandi a Monument Valley. Si elle ne maîtrise pas la langue des Navajo, elle connaît les chants de ses ancêtres. Comme cette prière matinale. (Chant.
Je vis dans deux mondes et beaucoup d'Indiens vous le diront. On essaie de maintenir nos traditions mais on est influences par la culture occidentale.
Deux mondes, deux regards. Là où Jessica voit sur ces roches trois divinités alignées, les touristes retiendront un W, celui de John Wayne. Depuis 70 ans, Monument Valley est le temple du cinéma hollywoodien. Les films de John Ford, des westerns pas tendres avec les Indiens. C'est bien le cinéma qui a fait de ce lieu un théâtre de légendes.
Le parc accueille désormais plus de 300.000 visiteurs par an, les Indiens ont bien compris l'intérêt de ce décor naturel. Et cela, quitte à jouer les cowboys pour les touristes.
Avec ses bottes et son chapeau, cet Indien Navajo, facture 2 dollars l'un des clichés les plus célèbre du Far-West. Aujourd'hui, le tourisme à Monument Valley progresse. Un tiers de visiteurs en plus depuis 10 ans. Près de 2 millions d'euros de recettes chaque année rien que pour l'entrée du parc. La principale attraction : cette balade a cheval.
Ici on monte les chevaux façon western, pas a l'anglaise. On tient les rênes d'une seule main.
Deux heures de randonnées dans ce désert rocailleux sous une chaleur écrasante. Pour ces touristes français : un film grandeur nature.
Epoustouflant.
Ça me fait penser quand on était en famille chez les grands-parents à regarder les Westerns.
On a l'impression de chercher si un Indien ne va pas sortir de là.
Pour leur guide, l'affaire est rentable : 60 euros par personne. Et il y en a des dizaines parjour.
Bien sûr que le tourisme représente de l'argent pour notre tribu. C'est important, c'est ce qui nous fait vivre.
La maison traditionnelle des Navajo faite de bois et de terre séchée accueille désormais des cérémonies comme celle-ci. Depuis peu, Jessica et les Indiens y acceptent les touristes. Une façon d'honorer, la vallée des Rocs, leur territoire sacre.
Dans le Sud de la France, voici une exposition sur une facette peu connue de l'oeuvre de Picasso.
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