Tour de France femmes : les cyclistes découvrent un rythme et des distances inédits pour elles
Chutes impressionnantes, rythme effréné... Les 130 coureuses du Tour de France tirent la langue à mi-parcours. Et la cinquième étape, la plus longue (175,6 km), entre Bar-le-Duc et Saint-Dié-des-Vosges, ne va pas arranger les choses.
La Néerlandaise Marianne Vos garde le maillot jaune au départ de la cinquième étape, jeudi 28 juillet. Mais sur les 130 coureuses, il y a celles qui gagnent, d'une étape à l'autre... et celles qui galèrent. Depuis le début du Tour, 14 d'entre elles ont abandonné, dont quatre parce qu'elles sont arrivées hors délai.
Chutes, douleurs et plaies
Simone Boilard fait partie de celles qui s'accrochent, malgré deux violentes chutes en début de semaine. La Québécoise est "soulagée de faire encore partie de la course".
"Avec mes plaies, et tout, j'y vais un jour à la fois en espérant me rendre saine et sauve jusqu’à la dernière étape."
Simone Boilard, coureuse du Tour de Francefranceinfo
Comme elle, Victoire Berteau s'accroche à un peloton qui ne laisse aucun répit. "Même sur une classique, ça roule beaucoup moins vite, c'est beaucoup moins nerveux, mentalement et physiquement", explique la Française.
Un rythme intense qui va durer
Greta Richioud sait bien qu'il ne faut pas s'attendre à voir le rythme diminuer. "C'est vrai qu'il n'y a pas de repos", affirme la Française. "Je pense qu'il y a huit jours de course et je pense que tout le monde veut faire le Tour de France."
"Tout le monde veut gagner, tout le monde veut être devant. Donc non, non, il n'y a pas de repos, il n'y a pas de temps mort, c'est à fond tous les jours."
Greta Richioud, coureuse du Tour de Francefranceinfo
À chaque jour ses difficultés. Ce jeudi, ce sera la distance : 175,6 kilomètres. La majorité des coureuses ne l'ont jamais expérimentée, même à l'entraînement.
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