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Tireur à Paris : l'arrestation du suspect

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Ce soir, on commence à y voir plus clair. Il a pu être interrogé pendant plusieurs heures. D'abord, les conditions de son interpellation. C'est bien la diffusion des photos qui a été décisive.

Soigné dans cette ambulance, un homme de 48 ans, semi inconscient, Abdelhakim Dekhar. Il est 20h30, la traque du tireur solitaire prend fin dans ce parking de Bois-Colombes au nord de Paris. Quelques instants plus tôt, ce gardien achève son service lorsque sous ses yeux une dizaine de policiers pénètrent dans le sous-sol.

Ici, place 60, Clio grise, ils ont sorti le blessé, très vite les pompiers sont arrivés. Ils ont regardé de près la voiture.

Dans cette voiture, le suspect aurait tenté de se suicider.

Il y avait beaucoup de craintes qu'il puisse de nouveau agir, qu'il mette fin à ses jours ou que son véhicule soit piégé.

Les enquêteurs n'ont ici pas mis la main sur le fusil utilisé. Mais ils ont découvert une lettre en forme de manifeste.

Le tireur présumé évoque de manière confuse un complot fasciste, il accuse "les médias de participer a la manipulation des masses, "les journalistes étant payés pour faire avaler aux citoyens le mensonge à la petite cuillère".

Comment la police a-t-elle remonté le fil qui l'a conduite jusqu'à ce parking ? Un témoignage s'est révélé décisif. Celui d'un habitant venu se confier au commissariat de Courbevoie. Aux enquêteurs, l'homme indique qu'il sait où se trouve Abdelhakim Dekhar et qu'il l'a même hébergé plusieurs mois. Une voisine se souvient d'ailleurs très bien avoir croisé le tireur sans jamais faire le lien.

La dernière fois que je l'ai vu, il montait l'escalier derrière moi. Je lui ai dit bonjour, il était un peu pressé.

Les résultats ADN confirment qu'il est bien le tireur parisien. Un homme dont la police et la justice étaient loin d'ignorer le passé.

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