TGV : le coup d'arrêt

Bienvenue à tous. La France revoit drastiquement ses ambitions à la baisse pour le réseau TGV. Les grands projets lances après le Grenelle de l'environnement en 2007 sont presque tous abandonnés, réalité financière oblige.

Pour la première fois, un rapport s'attaque au TGV et propose de repousser à après 2030 une dizaine de projets juges coûteux Sont concernés l'axe Le Havre-Paris, Paris-Lyon via Clermont-Ferrand, Dijon-Lyon, Poitiers-Limoges, Mulhouse, Bordeaux-Hendaye, Toulouse-Montpellier-Perpignan ou Marseille-Nice.

La grande vitesse n'est pas applicable partout.

En pleine crise, l'Etat ne peut se permettre ces projets à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Fini le temps où la France ne jurait que par son fleuron. En 30 ans, il a englouti des sommes colossales, de l'argent qui a manque pour moderniser les autres lignes. Le gouvernement rectifie le tir au risque de décevoir localement.

On nous dit qu'il faut créer les conditions d'une méga région de Lyon à Barcelone de 2.

30 millions d'habitants. Finalement, on nous dit que c'est Bordeaux-Toulouse la priorité. J'ai du mal à comprendre.

La ligne Bordeaux-Toulouse pourrait être la seule sauvée.