TGV : l'Aquitaine veut sa ligne
La France doit revoir ses ambitions ferroviaires à la baisse. La ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Hendaye est notamment sur la sellette. Ses défenseurs étaient reçus ce matin au ministère des Transports. Certains sont soulagés de cette décision. Bordeaux-Hendaye, c'était le cauchemar des habitants de plusieurs villages du Pays basque.
Elle devait passer tout droit ici et à nouveau en direction de l'Espagne.
Les riverains sont soulagés : le projet est reporte à 2030.
C'est une victoire, car ce sont des sites remarquables, et la ligne existante n'est utilisée qu'a un tiers de ses capacités.
Selon le rapport Mobilité 21, cette ligne à grande vitesse ne fait plus partie des priorités. Elle devait mettre Bayonne à 1h05 de Bordeaux contre 1h40 aujourd'hui.
Ça permettrait de desservir la France et d'avoir une voie rapide depuis l'Espagne.
Il faut plutôt renforcer les trains régionaux.
Bidart, au Pays basque. Pour cette créatrice de sites internet, c'est une très mauvaise nouvelle.
L'aller-retour Biarritz-Paris, c'est 10h30 de voyage ! Impossible de le faire dans la journée. Je suis pour toute forme de transports qui nous permet de trouver des nouveaux marchés.
Les milieux économiques craignent que cela retarde le développement.
Je ne souhaite pas faire du Pays basque une maison de retraite ou une réserve d'Indiens. Si nous n'avons pas un moyen de communication efficient, nous resterons à l'écart de l'Europe.
Légalement, le gouvernement ne peut enterrer cette ligne, selon le président de la Région, car des subventions ont déjà été votées. Un front commun d'élus de tous bords défend la LGV Bordeaux-Hendaye.
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