Taxe à 75% : loi votée et mécontentement
Le marathon parlementaire se poursuit avec le vote de la taxe a 75 % sur les très hautes rémunérations. La mesure fait grincer des dents du côte des particuliers, des chefs d'entreprises, mais aussi au sein des clubs professionnels de footbaIl français. La taxe à 75%, promesse de François Hollande, sera payée par toutes les entreprises françaises sur les salaires supérieurs à 1 million d'euros. Elle s'appliquera pendant 2 ans seulement, ce qui est suffisant pour déclencher la colère du monde du football. Les clubs de Ligue 1 comptent de nombreux joueurs millionnaires. Selon leurs calculs, 13 clubs seront frappés par la taxe, et devront payer pas moins de 44 millions d'euros. A lui seul, le PSG et ses stars devront en verser près de la moitié. Cette semaine, les présidents de club ont mené la fronde, face à cette mesure qui menacerait leur survie économique.
Le footbaIl perd de l'argent depuis 3 ans. Il va perdre encore 60 millions cette année. Ça va accentuer la difficulté pour les clubs. Si demain cette taxe est mise en action, de grands clubs tomberont, mais c'est tout le footbaIl français qui va rétrograder.
Jusqu'au vote de l'Assemblée, les clubs de L1 ont menacé de boycotter un match de championnat en signe de protestation. Ils décideront cette semaine s'ils mettent leur menace à exécution.
De nouvelles entreprises ont signe avec la ministre N. Vallaud-Belkacem des conventions pour l'égalité professionnelle dans l'entreprise. Il s'agit de féminiser les postes de direction en France. Illustration avec une exception. Elle est la seule dirigeante des 120 premières entreprises françaises. Elle s'appelle Sabine Schimel.
Sabine Schimel est une femme très pressée. A 50 ans, elle dirige une société de parcs d'affaire locatifs. C'est elle qui donne le tempo à ses collègues masculins.
Ministère de l'Economie, Caisse des dépôts, Sabine Schimel a gravi tous les échelons. Mais a la tête de l'une des 120 plus grandes entreprises françaises, elle reste une exception.
Il y a une grande fierté d'être PDG mais je préférerais ne pas être la seule à faire partie de cette liste.
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