Tapis de Cogolin : sauvetage venu de Chine
Aujourd'hui, ils reprennent des fleurons de notre industrie. La fabrique des tapis de Cogolin, dans le Var, a été rachetée en 2010 par le groupe Tai Ping, N01 mondial du tapis. La société a été sauvée et les effectifs ont plus que doublé.
Depuis les années 30, les métiers à bras continuent de rythmer la journée. Les tapis Cogolin se dessinent en France a chaque passage de navette.
On fait quelque chose de nos mains avec de la laine et du coton, on arrive à sortir des belles choses.
La manufacture fait partie du patrimoine des Arts décoratifs. Des tapis du paquebot "France" ont été tissés ici. Dans les années 2000, crise et mauvaise gestion s'additionnent : l'entreprise est au bord de la faillite. C'est le N01 mondial du tapis de groupe hongkongais, Tai Ping, qui décide de racheter.
C'est parfait pour le savoir-faire. On est en train de mettre en place des outils qui nous permettent de développer la manufucature, engager davantage de personnes. L'idée, c'est que cette entreprise devienne lucrative.
Les tisseuses étaient inquiètes quand elles ont appris qu'un groupe chinois voulait reprendre. 3 ans après elles sont rassurées.
On a eu peur au début mais après on est restés dans une bonne dynamique.
Il y a des nouvelles têtes. La manufacture a presque doublé d'effectifs.
J'etais en recherche d'emplois, l'occasion s'est présentée.
La manufacture en 3 ans a doublé son chiffre d'affaires. Et pourtant rien n'a changé, jusqu'aux finitions a l'aiguille. Car le groupe Taiping mise sur le haut de gamme.
En termes d'utilisation, on est sur des projets "résidentiels", mais de plus en plus aussi des projets hôteliers très hauts de gamme.
Entre 600 et 1000 euros le mètre carré, le tapis Cogolin depuis sa reprise un objet à forte valeur ajoutée.
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