Tags et vandalisme : zéro tolérance
Un Canadair a chuté. Le pilote est mort sur le coup. Plus de 200 habitations ont été détruites à ce jour. Ce soir, les incendies restent erratiques. Retour en France. Paris veut passer à la vitesse supérieure contre les tagueurs. la forte présence de graffitis sur les murs, les portes cochères, les façades de magasins. Parfois, il s'agit d'authentiques oeuvres d'art, mais souvent, de vandalisme. On veut appliquer le même dispositif que dans le métro.
Impossible d'y échapper. Ils sont partout. Là où les tagueurs ont ce besoin irrépressible de marquer leur nom et leur territoire, le plus souvent la nuit. Rien ne leur résiste, y compris les façades et les toits des immeubles. Ils ont leurs fans et leurs détracteurs.
Les personnes qui vivent dans l'immeuble ou la concierge peuvent être agacés tous les jours par ces tags. Je peux comprendre.
Ça ne me choque pas.
La mairie de Paris veut mettre un terme à ces agissements. Tolérance zéro pour les tagueurs. Pour chasser les vandales, cet élu souhaite la création d'une brigade de police spécialisée. Le nettoyage des tags coûte trop cher à la collectivité, selon lui.
J.
C.Mikhailoff: Ce commerçant va probablement faire appel aux services de la mairie de Paris. Nous allons détaguer. Ils vont retaguer. Nous allons détaguer à nouveau et ainsi de suite. A chaque fois, facturation aux contribuables.
4,5 millions d'euros ont été consacrés au nettoyage de la capitale. Une somme qui aurait pu être investie dans la construction d'une crèche pour 60 enfants. 3 sociétés se partagent le marché du détaguage.
S.Laakissi: Ils utilisent des feutres à encre. On arrive à atténuer, mais difficilement. Si on laisse le secteur encore plus dégueulasse, ils en remettent.
La nouvelle tendance du tag est l'utilisation de l'acide. Aucun nettoyage possible. Il faut remplacer.
E.Roumani: On nous a demandé 2500 euros. C'est énorme. Il faut tout enlever, c'est difficile.
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