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Tacloban : des patrouilles pour la sécurité des survivants

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Article rédigé par franceinfo
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Les survivants sont exaspérés par la lenteur des secours. Malgré les patrouilles de police, les pillages se multiplient. Huit personnes sont mortes écrasées contre le mur d'un entrepôt de riz qui était en train d'être dévalisé.

Des soldats en faction dans les rues, des hélicoptères qui quadrillent le centre-ville. Tacloban est une ville en état de siège. Pas un quartier où l'armée et les forces spéciales de la police ne soient déployées en nombre.

La sécurité s'améliore, il y a moins de tensions et de pillards.

La ville porte encore les stigmates des pillages. Dans cette rue, par exemple, aucune boutique n'a été épargnée.

Dans les premières heures qui ont suivi le passage du typhon, la plupart des boutiques du centre-ville ont été pillées.

Une attitude guidée par la faim et le désespoir estiment les habitants.

Les gens qui ont tout perdu ont vu ces boutiques éventrées, ils ont saisi cette opportunité, c'est la nature humaine.

Alors que ces hommes qui se sont organisés pour surveiller ce qu'il reste de leur commerce, ne leur trouvent aucune excuse.

Ils disaient rechercher des vivres, pourquoi ont-ils mis à sac des magasins d'électroménager.

Lui a décidé de se joindre à l'armée pour protéger son quartier, fusil d'assaut en bandoulière.

On aurait dit que c'était la guerre civile.

Au milieu du chaos, certains commerçants préfèrent l'apaisement. Celui-ci a choisi d'offir aux sinistrés toute sa viande sur le point de se périmer.

Je leur ai simplement dit de faire cela dans le calme. Quand les gens ont faim, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.

Un peu de nourriture et le retour, sur certains visages, de sourires. Comme le premier signal d'un retour à la normale qui se fait lentement dans la ville martyr de Tacloban.

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