Syrie : retour à la vie dans la ville de Homs

Progressivement, les habitants reviennent dans le quartier récupérer quelques affaires, en prenant soin d'éviter les mines indiquées par des inscriptions sur les murs. A quelques rues de là, le souk. Des milliers de personnes s'y pressaient chaque jour avant la guerre, désormais c'est un dédale calciné.

Pendant de longs mois, les bombardements ont été intensifs sur la vieille ville de Homs. Les soldats syriens et les rebelles se sont battus ici au corps à corps, dans les rues tortueuses du souk, où désormais il ne reste plus une seule boutique qui n'a pas été incendiée ou détruite.

Un peu plus loin, un commerçant s'affaire. Quelques étagères a récupérer, il ne reste que ça.

Avant, il y avait des flacons partout, du shampooing, des crèmes.

Un crève-coeur pour cet homme qui a grandi dans ces rues.

Si Dieu le veut, on le reconstruira. Il redeviendra aussi beau qu'avant.

Les rebelles se sont retranchés dans ce quartier périphérique toujours instable. D'autres ont préféré rendre les armes, ils croupissent dans ce bâtiment que le régime appelle centre de rééducation. Comme une humiliation, face à leurs cellules, des portraits de Bachar al-Assad. A la veille de l'élection présidentielle, peu de place pour les autres candidats. Devant notre caméra, les habitants de ce quartier, restés fidèles au régime, ne trouvent rien à redire.

L'élection est nécessaire pour stabiliser le pays. Que notre président soit réélu et qu'il chasse les rebelles.

Longtemps capitale de la révolution, Homs est désormais le symbole de la reprise en main par Bachar al-Assad, président d'un pays en ruines.

En France, un bébé de 3 mois est mort, ce week-end, après avoir été oublié par ses parents pendant plusieurs heures dans une voiture dans l'Aude.

Les faits remontent à jeudi dernier, la fillette de trois mois serait restée plusieurs heures durant dans le véhicule familial garé juste devant le domicile à Cuxac d'Aude. Chacun des parents croyait que l'autre avait pris en charge le nourrisson. Lorsqu'ils se sont aperçus de leur méprise, la petite fille a été conduite à l'hôpital de Montpellier où elle est l'hôpital dé Montpélliér où elle est décédée avant-hier. L'enquête continue pour faits d'homicide involontaire, une autopsie devrait être réalisée.

Retour en France avec le don de salariés en colère à une association caritative. Exaspérés parle faible montant de leur prime d'intéressement, les salariés d'une enseigne de supermarchés ont décidé de reverser l'intégralité de cette prime.

Un don et un geste de colère. Dans cette urne, les salariés déposent des chèques qui correspondent à leur prime d'intéressement. Cette année, les montants sont particulièrement faibles.

C'est lamentable, ce que nous avons eu. C'est pour montrer le mécontentement et ça fait le bonheur des enfants. Il y a quelques années, ça représentait un mois de salaire, maintenant c'est devenu des miettes.

Ils ont choisi d'organiser leur action devant le siège de l'entreprise. Les sommes récoltées iront a une association caritative qui aide les enfants hospitalisés. Acte de qui aidé Iés enfants hospitalisés. Acte dé générosité, mais aussi l'expression d'une exaspération des salariés.

Les conditions de travail se dégradent, il y a de plus en plus de boulot, de moins en moins de remplacements de salariés partant en retraite. Les conditions sont défavorables pour nous et en plus il n'y a pas de rémunération a l'image du groupe.