Syrie : réticences politiques en France
La possibilité d'une participation française ne fait pas l'unanimité. L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin affirme son opposition. Même attitude a la gauche de la gauche et au Front National.
3 responsables politiques nationaux, tous réserves, voire opposes à une intervention. Voyant se profiler une mécanique implacable, François Bayrou lance un appel à la prudence.
Les Etats-Unis ayant déjà avancé les preuves dans d'autres circonstances, en Irak notamment, j'attends que ce soit l'ONU qui apporte des preuves formelles. La France devrait réfléchir en profondeur aux frappes et à leurs conséquences.
Autre argument, une possible manipulation des rebelles. Marine Le Pen se dit convaincue qu'ils peuvent être à l'origine des attaques chimiques. Elle redoute leur montée en puissance.
On sait que cette armée de rebelle effectue 90 % de ses actions avec AI- Qaida. On facilite donc l'arrivée au pouvoir des fondamentalistes islamiques avec les conséquences dramatiques que ça va avoir sur l'équilibre du monde.
Malgré 2 ans de conflits, pour les communistes, la diplomatie reste la seule issue possible.
Ces photos d'enfants, de civils, elles me revulsent comme tout le monde. On n'arrêtera pas le massacre en continuant l'escalade militaire. L'intervention qu'on nous promet une nouvelle fois "propre", mais la guerre propre n'existe pas, elle va continuer à tuer des civils. Elle alimentera l'embrasement militaire actuel.
Des politiques qui seront informes par Ie gouvernement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.