Syrie : rentrée des classes
J. Cardoze : Oui, les inspecteurs de l'ONU n'avaient pas reçu pour mandat de désigner un coupable. Et ce rapport ne contiendrait pas de preuves irréfutables. Et il y aura forcément matière à contestation, ce rapport sera remis demain à New York au Conseil de sécurité. Il devrait au final renforcer quand même les positions américaines et françaises.
L. Delahousse : On part maintenant en Italie sur l'île du Giglio. Le temps passe très vite. Nous étions alors le 13 janvier 2012. Ce soir-là, le "Costa Concordia" transportant plus de 4.000 passagers vient de heurter un rocher. C'est très vite la panique à bord. Un naufrage qui fera trente-deux morts et demain sera un jour clé car après des mois de travaux autour du navire, une vaste opération de redressement va être lancée.
De loin, le mastodonte semble comme.
au premierjour du naufrage. Mais de près, la rouille qui attaque la coque fait comprendre l'urgence.
On veut que le bateau ressente déjà la tension. On ne peut pas le brusquer d'un seul coup. La structure n'a pas bougé depuis 20 mois.
Et pas de plan B pour les autorités. Demain, on ne pourra pas interrompre le redressement. Les premières heures vont constituer la phase critique. Echec ou réussite, on le saura à cet instant et 300 chaînes de télévision sont là pour en témoigner.
Ici sont réunis les cerveaux les plus brillants de la planète. Cela me peut mal se passer. Ils ont investi trop d'argent et d'ingénierie.
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