Syrie : rentrée des classes pour les enfants

C'est la rentrée des classes à Damas. Pour la directrice, malgré la guerre, il était hors de question de repouser ce moment. L'an dernier, on a eu beaucoup de problèmes mais tout le monde venait à l'école. On n'a même pas ferme une seule journée.

Sous le regard de Bashar AI-Assad, direction la cours de récréation. Les parents sont priés de rester à distance. Soulagés que l'accord conclu hier à Genève permette de maintenir la rentrée à la date prévue.

On était inquiets, s'il y avait eu des frappes occidentales, je n'aurais pas envoyé mes enfants a l'école.

Que les frappes s'éloignent c'est bien mais on était prêts. En revanche, le peuple syrien n'acceptera jamais le contrôle de ses armes chimiques.

Je vois que vous êtes encore endormis, bonjour.

"Bonjour peuple syrien !", répondent les enfants. Hymne national pour commencer la journée, ici personne ne viendra dire que Bashar AI-Assad sort affaibli du bras de fer diplomatique. Le personnel est intégralement nommé par le régime.

Bashar AI Assad a résisté aux pressions et est resté à son poste, c'est une victoire pour la Syrie.

A quelques km de là, les rebelles pensent le contraire. Mais l'accès à ces quartiers nous est interdit. Pour des raisons de sécurité, nous dit-on.

L'accord d'hier n'a ni surpris les habitants de Damas ni bouleversé leur quotidien. Ce matin, les tirs d'artillerie ont repris dans les faubourgs de Damas. Le régime en profite pour intensifier sa contre-offensive contre les rebelles. l'université d'été du Front national a Marseille. Le parti de Marine Le Pen se met en ordre de bataille pour les prochaines élections. Parmi les candidats quelques ralliements. Ils ont quitté l'UMP ou la gauche pour aujourd'hui soutenir le FN.

C'est un passage obligé pour les futurs candidats : maquillage avant la photo de campagne.

C'est nécessaire, la soirée s'est terminée tard.

Un environnement tout nouveau ce candidat de 22 ans, étudiant en droit, tête de liste à Nancy. Il fait partie des nouveaux venus au Front national.

J'étais militant à l'UMP en 2007. Ensuite, j'ai rejoint le mouvement de Dominique de Villepin. Puis j'ai rejoint Marine Le Pen en 2011.

Jamais il ne pensait adhérer au FN. C'est pour Marine Le Pen qu'il a franchi le pas.