Syrie : nature de l'intervention internationale ?
Nous avons voulu, pour commencer ce journal, vous montrer la toute dernière image de Bachar al-Assad, 47 ans, soupçonné d'avoir utilisé des armes chimiques contre son propre peuple, et qui est désormais au coeur de ce qu'il faut bien appeler la chronique d'une guerre annoncée. Avant d'aller sur place a Damas, nous partons pour Washington. La presse détaille ce que serait le scénario d'une intervention. Elle évoque une cinquantaine de cibles.
C'est le coeur du dispositif américain, quatre destroyers en mer Méditerranée a leur bord une quarantaine de missiles longue portée, c'est de là que seront sans doute menées les frappes contre la Syrie. Une attaque éclair, deux à trois jours tout au plus selon les médias américains.
A partir des quatre destroyers des missiles de longue distance, grande capacité de destruction et grande précision car ces missiles ont un GPS qui permet de frapper au mètre près la cible.
En appui, deux bases aériennes en Turquie, pourraient être mises à contribution. Tout comme la base britannique à Chypre. La France pourrait mener ces frappes depuis ses bases de Djibouti et d'Abu Dhabi. Les cibles restent à déterminer. La presse américaine en évoque une cinquantaine. Des cibles symboliques comme le palais présidentiel de Bachar al Assad a Damas. Le siège des services secrets ne pourrait pas nécessairement être frappe.
Des aérodromes dédiés à des escadrons de chasse qui utilisent l'arme chimique. Tous les éléments ayant un lien avec le chimique pourraient être vises.
Autre question celle du calendrier, la coalition préférerait attendre le départ des inspecteurs de l'ONU. Aujourd'hui, ils se sont rendus sur les lieux de l'attaque chimique.
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