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Syrie : les Français de Damas

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Article rédigé par franceinfo
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Ce soir, nous nous sommes intéressés aux Français de Syrie. Ils seraient 2.000, pour la plupart binationaux. Et ils n'ont pas souhaité quitter le pays.

La France menace de bombarder la Syrie. Mais, comme tous les matins, il va travailler a Damas. Ce professeur de français habite ici depuis 38 ans, et malgré le contexte, il n'y a pas de danger, dit-il.

Je prend le bus comme tout le monde. Rien n'est plus simple.

Je prends le bus comme tout le monde. Rien n'est plus simple. Il n'y a aucun problème.

Direction le lycée Charles-de-Gaulle. Fils barbelés et barrières contre les voitures piégées à l'extérieur. Une fois l'entrée passée, le lycée ressemble à n'importe quel autre. Le lycée français a failli fermer il y a deux ans, quand les autorités ont rapatrie en urgence son personnel. Les parents d'élèves ont trouve eux-mêmes un nouveau proviseur, un jeune retraite qui a repris du service. Etre proviseur a Damas, c'est les mêmes problèmes qu'ailleurs.

Vous n'avez pas classe maintenant? Alors, pourquoi vous traînez.

Il y a dix jours, 200 élèves, souvent franco-syriens, ont donc repris le chemin de l'école Seul aménagement pour la rentrée, cet abri contre les bombardements.

Il y a tout ce qu'il faut. J'espère qu'on ne s'en servira pas.

L'intendant, franco-syrien, est la mémoire du lycée. Son bureau est un résumé de l'amitié entre les deux pays, dit-il, où présidents français et syrien cohabitent toujours.

Vous n'avez pas mis François Hollande.

D'habitude, c'est l'ambassade de France qui m'envoie la photo, mais elle n'existe plus, ce qui me fait mal au coeur. La France compte beaucoup pour moi. La politique, je ne commprends pas.

Des liens tissés au milieu du XXe siècle, quand la Syrie fut placée sous contrôle français pendant 26 ans. Malgré la crise diplomatique, le regard des Syriens sur la France reste bienveillant, dit-on ici.

Chaque fois que les gens savent que je suis français, ils sont gentils, même en ce moment, et je dirais, plus encore en ce moment.

Peur des accusations de connivence, ou de froisser les autorités syriennes, beaucoup de Français ont choisi d'éluder nos questions aujourd'hui.

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