Syrie : la position de la France
Si c'est avéré, la position de la France est qu'il doit y avoir une réaction. Non pas envoyer des militaires, Mais une réaction de force.
Le régime de Bachar AI-Assad a-t-il franchi "la ligne rouge" ? Il y a un an, c'est ainsi que Barack Obama définissait la limite : par l'utilisation d'armes chimiques. Un an après, plus question d'utiliser l'expression. Même constat d'échec aux Nations unies. 30 pays voulaient une enquête immédiate. Veto de la Russie et de la Chine. L'Onu est paralysée. Plus question de parler de massacre.
Nous demandons au gouvernement syrien de permettre aux inspecteurs de se rendre sur les lieux, pour enquêter sur cet incident. Nous espérons une réponse positive.
A Damas, une équipe d'inspecteurs de l'Onu est sur place. Recluse dans un grand hôtel, elle ne peut sortir que sur autorisation du régime, et sous escorte. Son mandat : enquêter sur de précédentes attaques chimiques. 3 sites leur sont accessibles. La zone frappée hier n'en fait pas partie, elle se trouve à 10 km de leur hôtel.
C'est le Français Laurent Fabius qui a tenu les propos les plus durs. "Il faudrait une réaction de force", dit-il. Bonsoir Valérie Astruc, on vous rerouve en direct du quai d'Orsay. Qu'y a-t-il derrière les mots.
Valerie Astruc : F. Hollande a parlé pour la 1e fois l'utilisatin probable d'armes chimiques. pour la 1e fois l'utilisation probable d'armes chimiques.
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