Syrie : l'attente d'une intervention occidentale ?
En Syrie, on s'attendait a une intervention militaire occidentale imminente. Depuis quelques heures, il y a comme un recul. Barack Obama a temporisé en affirmant qu'il n'avait pas pris sa décision. David Cameron attend le vote qui aura lieu à la Chambre des communes aujourd'hui. Les parlementaires britanniques se souviennent avec angoisse du bourbier irakien.
Alors que les inspecteurs de l'ONU continuent leur enquête à Damas, alors qu'une intervention semblait hier imminente, la communauté internationale, Etats-Unis en tête, temporise. Dans une interview télévisée hier, Barak Obama refuse de parler d'une intervention immédiate.
Nous n'avons pas encore pris de décision. Mais il y a des lois contre l'utilisation des armes chimiques. Personne ne conteste qu'il y a eu des attaques chimiques contre la population en Syrie.
Même tonalité en Grande-Bretagne. Alors qu'un débat doit avoir lieu à la Chambre des communes, la perspective d'une intervention rapide semble s'éloigner.
On pousse pour une résolution de l'ONU. Nous disons qu'il faut écouter les premières conclusions des inspecteurs onusiens. Toutes ces étapes doivent être respectées.
Prudence du gouvernement britannique face à une classe politique divisée. Et à une opinion publique échaudée par l'exemple irakien.
Nous n'avons aucune preuve contre le gouvernement syrien. Les Russes, qui ont des images satellite, disent que ce sont les rebelles qui sont responsables de cette attaque. Ils utilisent les informations de la CIA, comme en Irak, pour convaincre l'opinion d'une chose qui n'est pas certaine.
La Russie et la Chine ont exprimé leurs réticences hier lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies.
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