Syrie : bras de fer entre Barack Obama et Bachar al-Assad
Le bras de fer se poursuit entre Barack Obama et Bachar al-Assad. Le président américain a suspendu son intervention au vote du Congrès. Le leader syrien, lui, accuse la France d'être irresponsable. Personne ne connaît l'issue de la crise. Le point sur ces dernières 24h.
Quelques images à la télévision syrienne. Voici la réponse de Bachar AI-Assad au discours d'Obama.
Le gouvernement syrien souligne "la reculade historique des Etas-Unis.". Car les frappes américaines ne seraient pas pour tout de suite. Obama l'a annoncé hier, avant d'intervenir, il veut obtenir l'unité nationale. Il soumettra donc l'usage de la force au vote du Congrès.
Même si j'ai le pouvoir de lancer cette action militaire sans autorisation spécifique du Congrès, je sais que notre pays sera plus fort si nous suivons cette voie et que nos actes seront plus efficaces.
Le Congrès est en vacances. Les parlementaires ne reprendront le travail que le 9 septembre. Obama a donc une semaine pour convaincre la classe politique qu'il faut intervenir en Syrie. L'opinion publique est majoritairement opposée à toute action militaire. Les militants anti-guerre commencent à se mobiliser. L'administration américaine argumente. Cet après-midi, elle a rendu publique de nouveaux éléments prouvant qu'il y a bien eu une attaque chimique le 21 août dans la banlieue de Damas.
Dans les dernières 24 heures, nous avons appris que des échantillons de sang et de cheveux, qui nous ont été fournis par les premiers secours à Damas, présentent des traces de gaz Sarin.
Les échantillons récoltés sur le terrain par les inspecteurs de l'ONU n'ont toujours pas parlé. Ils seront transmis demain au laboratoire. Le résultat des analyses pourrait prendre plusieurs semaines. Un calendrier qui n'a rien d'idéal pour Obama qui sera en Russie jeudi et vendredi pour le sommet du G20. Il sera accueilli par Vladimir Poutine soutien du régime syrien. Pour l'heure aucun tête-à-tête n'est prévu.
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